dimanche 27 décembre 2015

Récits du Demi-Loup, tome 1 : Véridienne


Auteur : Chloé Chevalier
Les Moutons Electriques
376 pages
19,90€

Au bord de l’implosion, le royaume du Demi-Loup oscille dangereusement entre l’épidémie foudroyante qui le ravage, la Preste Mort, les prémisses d’une guerre civile, et l’apparente indifférence de son roi. Les princesses Malvane et Calvina, insouciantes des menaces qui pèsent sur le monde qui les entoure, grandissent dans la plus complète indolence auprès de leurs Suivantes. Nées un jour plus tard que les futures souveraines auxquelles une règle stricte les attache pour leur existence entière, les Suivantes auraient dû être deux. Elles sont trois. Et que songer de la réapparition inopinée du prince héritier, Aldemor, qu’une guerre lointaine avait emporté bien des années auparavant ? Avec lui, une effroyable réalité rattrape le château de Véridienne, et le temps arrive, pour les Suivantes et leurs princesses, d’apprendre quels devoirs sont les leurs.

jeudi 24 décembre 2015

La Voix de l'Empereur, tome 2 : Le Poignard & la Hache


Auteur : Nabil Ouali
Mnémos
248 pages
21€

Après le trépas de son père, Elin, le jeune prince héritier, lui a succédé sur le trône. Mais malgré les conseils avisés de Gweleth, l'empire plonge dans les temps les plus obscurs et troublés de son histoire.


Alors qu'une jeune guerrière au passé mystérieux se fait remarquer par Elin, les complots se propagent à la cour comme la gangrène. Dehors, les armées de ceux qui furent autrefois des alliés sont en marche vers la capitale et Ma'Zhir, qui parle aux morts, pourrait bien les faire déferler sur les terres impériales.

La pression sur les épaules d'Elin est terrible. Il sait qu'il marche sur une corde raide : le moindre faux pas sera fatal à son règne. Mais plus encore, il sait que si son secret le plus intime venait à être dévoilé, l'empire s'effondrerait comme un château de cartes.

vendredi 18 décembre 2015

Le SLPJ de Montreuil 2015 #3


En ce dimanche matin, j'ai pu DORMIR. Oui, car Sae était invitée à un petit dej' avec la Collection R auquel je n'étais pas conviée, et j'en ai profité pour traîner au lit, tranquillou, puis pour téléphoner à ma mère pour lui dire que j'étais toujours en vie. Là, je lui ai dit en rigolant que j'avais acheté deux bouquins, et Sae quelque chose comme 2 milliards, et elle m'a dit, je vous jure : « mais enfin Allison, ne mets pas ton amie mal à l'aise, achète des livres ! » avant d'ajouter qu'elle me les mettrait tous sous le sapin. JOIE ! J'ai donc rejoint le salon avec l'envie nouvelle de craquer mon slip (et je l'ai trouvé toute seule et sans me perdre les gars, big up à moi-même) et le stand Lumen (toujours sans me perdre) où j'ai retrouvé Sae, le genou égratigné et la main pansée. Suffit que je la laisse une matinée et elle trouve le moyen de se viander, que voulez-vous. Je regretterai toute ma vie d'avoir raté ce moment plein de noblesse. Mais le dimanche commença tristement (malgré la chute de Sae qui me fait encore rigoler, alors que j'y étais même pas...) Nous avons alors dit au revoir à Fanny, que j'ai été très triste de quitter, et que j'espère vraiment recroiser !

jeudi 17 décembre 2015

Le SLPJ de Montreuil 2015 #2

SAMEDI :

Ce matin-là, nous sommes allées au petit dej' organisé par Michel Lafon pour ses blogueurs partenaires. Nous sommes arrivées un touuuut petit peu à la bourre et avons vu au loin devant Justine, bonne élève, et trouvé au dernier rang des têtes connues de Sae que j'ai été ravie de rencontrer, comme les super Fanny et Anne-Charlotte, ou de revoir, comme les adorables Johanne, Christel ou Hélène. J'étais RA-VIE de les revoir, comme si les Imaginales n'avaient été que quelques jours auparavant. J'étais vraiment super touchée, et j'ai un peu regretté que le salon soit si grand, j'aurais voulu passer plus de temps avec certaines personnes.

mercredi 16 décembre 2015

Le SLPJ de Montreuil 2015 #1

Oui, c'est bien une photo de nuit, pour commencer. Photo © Saefiel
SALUT, VOUS !
Comme vous le savez (ou pas, si vous êtes un gros touriste et que vous venez d'arriver ici par le plus grand des hasards, auquel cas, bienvenue !) je suis allée au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil, du 3 au 7 décembre. Si j'ai pu m'y rendre, c'est parce que mon Bouba d'amour, mon adorable Sae, m'y a invitée. Pour tout vous dire, j'aime bien lire un petit roman jeunesse de temps à autres, s'il reste fantasy ou fantastique, mais je ne suis vraiment pas portée sur le Young-Adult. Clairement, je suis allée à Montreuil pour l'ambiance et les copines. Il y avait bien sûr aussi quelques auteurs de fantasy que je voulais voir (ou revoir !) et quelques auteurs jeunesse que j'avais hâte de rencontrer. Et j'ai finalement passé un aussi bon moment qu'aux Imaginales ! Ce compte rendu aurait donc pu tout simplement être une ode à l'amour dédié à Saefiel, mais je vais tenter d'étoffer un peu :

mardi 15 décembre 2015

La Voix de l'Empereur, tome 1 : Le Corbeau & la Torche


Auteur : Nabil Ouali
Mnémos
268 pages
21€

Voici l’histoire de quatre destins réunis au cœur d’un empire mourant. L’enfant du village gelé, le paladin hanté par un sombre secret, le prêtre émérite d’un ordre qu’il méprise, et le fils de l’empereur.

Dans les rues des cités fourmillantes ou les profondes forêts, chacun accomplit un voyage sur les routes de l’empire mais aussi dans les méandres de son être : quelles sont les ficelles que tire le clergé dans les coulisses ? Qui a tenté de tuer l’empereur et d’éteindre à jamais sa voix ? Sur le sentier escarpé qui mène au pouvoir, le chemin est infiniment plus important que le sommet.

mardi 1 décembre 2015

Le Mois de... Nabil Ouali ! sur Book en Stock

Bonne nouvelle !
Le mois de décembre débute à peine et il y a déjà de quoi se réjouir : ce mois-ci, c'est le Mois de... Nabil Ouali, sur Book en Stock ! J'ai la chance d'y participer et je suis JOIE ! Précipitez-vous donc sur le blog de Dup & Phooka si vous avez des questions à poser au jeune auteur, et il se fera une joie d'y répondre (puis, il n'a pas vraiment le choix...)

Avant le début de ce fameux Mois de... il se trouve que j'avais déjà le premier tome dans ma PàL depuis les Imaginales, il ne me fallait qu'une bonne raison de l'en sortir. Et j'ai bien fait, car j'ai DÉ-VO-RÉ Le Corbeau et la Torche avec beaucoup de plaisir. Une chronique enthousiaste arrive, promis ! Et je me lance maintenant dans le second tome... Miam !

samedi 28 novembre 2015

Zodiaque #1

Auteur : Romina Russel
Michel Lafon
468 pages
16,95€

Sur la planète du Cancer, comme dans le reste de la constellation du Zodiaque, l’astrologie régit la vie quotidienne. Pas de place pour les imprévus, et encore moins pour une catastrophe...

Rhoma, jeune étudiante du signe du Cancer, est hantée par des visions cataclysmiques. Personne ne la croit, mais l’impensable se produit : une des lunes de sa planète explose. Raz-de-marée, pluies de météorites, tout l’univers de la jeune fille est plongé dans le chaos. Et pour elle, il n'y a aucun doute : une puissance malfaisante est à l’œuvre...

Aidée de son mentor, le flegmatique Mathias, et d’Hysan, l’excentrique émissaire du signe de la Balance, Rhoma se lance dans une course contre la montre pour prévenir les autres constellations de la menace ancestrale qui plane sur elles. Car les douze signes du zodiaque étaient treize à l’origine… et le dernier attend son heure. Celle de la destruction.

mardi 3 novembre 2015

Magnus Chase and the Gods of Asgard, book 1 : The Sword of Summer

Rick Riordan
Disney - Hyperion
512 pages
+/- 19€

Magnus Chase has always been a troubled kid. Since his mother's mysterious death, he's lived alone on the streets of Boston, surviving by his wits, keeping one step ahead of the police and the truant officers.
One day, he's tracked down by an uncle he barely knows-a man his mother claimed was dangerous. Uncle Randolph tells him an impossible secret: Magnus is the son of a Norse god.
The Viking myths are true. The gods of Asgard are preparing for war. Trolls, giants and worse monsters are stirring for doomsday. To prevent Ragnarok, Magnus must search the Nine Worlds for a weapon that has been lost for thousands of years.
When an attack by fire giants forces him to choose between his own safety and the lives of hundreds of innocents, Magnus makes a fatal decision.
Sometimes, the only way to start a new life is to die . . .

vendredi 23 octobre 2015

Witch Fall

Auteur : Amber Argyle
Lumen éditions
500 pages
15€
Dans l’univers romanesque envoûtant imaginé par Amber Argyle, les sorcières sont les Gardiennes de la nature et soumettent à leur volonté la végétation et les éléments par la grâce de leur chant. Leurs mélodies sont source d’un pouvoir convoité et redouté, qui leur a valu l’inimitié et la méfiance des hommes.
Née sorcière à l’époque de leur toute-puissance, mais élevée parmi leurs ennemis dépourvus de pouvoirs, Lilette rêve d’une paix durable entre les deux peuples. Ses espoirs tournent court quand elle est subitement enlevée et donnée comme concubine à un homme qu’elle n’a pas choisi.
Bien avant les aventures de Senna dans Witch Song et Witch Born, Amber Argyle brosse le portrait saisissant d’une Gardienne audacieuse et déterminée, confrontée à des choix déchirants. Elle nous livre un récit à la fois intime et épique, qui peut se découvrir indépendamment de l’histoire de Senna.

mercredi 7 octobre 2015

7 secondes

Auteur : Tom Easton
Editions Lumen
369 pages
15€

Après un éprouvant voyage à travers un continent ravagé par la guerre civile, Mila a enfin atteint son but : les Îles. Elle espère se construire une nouvelle vie dans ce havre de paix, dont les habitants vivent tous avec une puce téléphonique à l'intérieur de la tête. Personne ne manque de rien, au point qu'on ne travaille que si on le souhaite. Mais pendant qu'on implante à la jeune fille, comme à tout un chacun, un téléphone personnel, on découvre un élément étranger à l'intérieur de son crâne... un appareil qui ressemble étrangement à une bombe !

Mila n'a plus le choix, elle doit fuir. Elle se retrouve pourchassée par tous les Agents du pays – à commencer par Adam, l'homme assigné depuis le début à sa surveillance, qui, grâce à la puce en question, peut voir par ses yeux et suivre ses moindres faits et gestes. Il ne se prive pas d'essayer de la raisonner. Mais Mila est bien décidée à exploiter son seul avantage : un décalage de sept secondes dans la retransmission. Sept toutes petites secondes d'avance sur ses poursuivants, et sept seulement, pour tenter d'échapper à l'implacable traque et de découvrir ce que fait cet objet étranger dans son cerveau. Qui l'a mis là ? Et pourquoi ?

jeudi 1 octobre 2015

Blizzard, tome 2 : Les Guerres Madrières




Auteur : Pierre Gaulon
Mnémos
284 pages
19€

Dans le premier tome de la saga de fantasy Blizzard, Le Secret des Esthètes, la révolte s’est propagée contre la tyrannie de l’Inquisiteur, des pentes montagneuses balayées par les vents glacés aux somptueuses galeries souterraines des Esthètes jusqu’à la capitale où se tient le Grand Tournoi.

L’invasion des Erzats, le peuple mi-humain mi-animal irradié par la magie, menace de déclencher une nouvelle grande guerre. Au cœur des montagnes, Chasseur, le jeune leader des révoltés, embarque pour le plus dangereux des voyages : explorer la part sombre de sa mémoire. Qui est-il réellement ? Ravivera-t-il les récits des terribles premières grandes guerres ? Réussira-t-il à trouver l’enfer des mages où se terre l’ombre de son étrange maître, Blizzard ?

mardi 22 septembre 2015

Wizards, tome 3 : L'Eveil


Auteur : Diane Duane
Lumen Éditions
307 pages - 15€

Quand Dairine, la petite sœur de Nita, tombe sur son manuel du sorcier, elle n'y réfléchit pas à deux fois, et prête aussitôt serment. Bien trop maline pour son âge, la demoiselle n'a pas froid aux yeux et ne fait jamais rien à moitié : sitôt qu'elle reçoit son propre manuel et un ordinateur tout neuf, la voilà partie pour sa première épreuve d'initiation. Lorsque Kit et Nita comprennent l'horrible vérité, la jeune geek est déjà de l'autre côté de la galaxie, car son jeune âge lui confère des pouvoirs presque illimités. Mais le Pouvoir Solitaire ne tarde pas à avoir vent de ces manigances, et s'apprête à frapper, comptant sur l'inexpérience de son adversaire?

Suivez Kit et Nita dans l'épreuve la plus terrible qu'ils aient jamais eu à affronter : l'initiation de Dairine ! Mise sur orbite de la sorcière la plus audacieuse que le monde ait jamais vu, sous la plume experte de Diane Duane.


jeudi 10 septembre 2015

Aeternia, tome 2 : L'Envers du Monde

 

Gabriel Katz
Scrinéo
390 pages
20€

C’est l’heure du duel décisif entre les deux camps qui s’entre-déchirent pour la cité mère de Kyrenia. Deux champions vont s’affronter sur le sable de l’arène, un combat qui peut faire basculer le destin d’un peuple entier. 

Déchirée par les luttes de pouvoir, la plus grande cité du monde est au bord de la guerre civile. Le culte millénaire de la Grand déesse, menacé par celui d’Ochin qui se répand comme un raz-de-marée, n’a plus qu’un recours : la violence. Entre complots, combats et trahisons, chacun lutte pour sauver sa place et parfois sa vie...

Un deuxième et dernier tome aussi mouvementé, surprenant et trouble que le premier

dimanche 23 août 2015

Les quinze premières vies d'Harry August





Claire North
Milady
528 pages
8,20€

Harry August se trouve sur son lit de mort. Une fois de plus. 
Chaque fois qu’il décède, il naît de nouveau, au lieu et à la date exacts auxquels il est venu au monde la première fois, possédant tous les souvenirs des vies qu’il a déjà vécues. Au crépuscule de sa onzième vie, une petite fille apparaît à son chevet. « J’ai bien failli vous rater, docteur August, dit-elle. Je dois vous transmettre un message, passé d’enfant à adulte, d’enfant à adulte, remontant de génération en génération depuis un millénaire dans le futur. Le voici : la fin du monde approche, et nous ne pouvons pas l’empêcher. À vous de jouer. » 

samedi 15 août 2015

Sword Art Online : Aincrad (light novel)

 
Reki Kawahara
Illustré par Abec
Ofelbe éditions
512 pages - 19,90€

Un « Game Over » entraînera une mort réelle. 
Kirito a accepté cette certitude depuis qu'il a décidé de combattre en "solo" à l'intérieur de l'Aincrad, cette gigantesque forteresse volante qui sert d'univers au plus redoutable jeu en ligne connu sous le nom de Sword Art Online.
Comme lui, des milliers de joueurs connectés, pris au piège dans ce monde virtuel où le moindre faux pas peut être fatal, luttent pour regagner leur liberté.
Kirito veut conquérir seul les cent étages qui le mèneront au combat final, mais c'est sans compter sur l'obstination d'Asuna une habile épéiste avec qui il va devoir s'allier.
Démarre alors une course effrénée pour survivre dans un monde où l'art de l'épée fait loi.

mardi 11 août 2015

Sword Art Online : Progressive, tome 1 (manga)





Reki Kawahara
Illustratré par Kiseki Himura
Ototo
176 pages - 6.99€

Tout comme dix mille autres joueurs, Asuna Yûki est piégée dans la forteresse d’Aincrad au cœur du monde virtuel de Sword Art Online. Complètement inexpérimentée, elle éprouve des difficultés à s’adapter à ce nouvel univers, mais très vite sa volonté farouche de survie la pousse à combattre en première ligne. Elle y rencontre Kirito, un mystérieux joueur solo bien résolu à terminer le jeu.
Suivez Asuna et Kirito dans leur conquête de l’Aincrad, étage par étage. 



samedi 8 août 2015

Widdershins, tome 3 : Le Pacte Brisé

Auteur : Ari Marmell
Editions Lumen
409 pages
15€

Widdershins, bien éprouvée par ses derniers démêlés avec le monde des ténèbres, a quitté la cité de Davillon et ses fidèles amis. En compagnie d'Olgun, le dieu mineur qui ne manque ni de malice ni de ressources, l'intrépide voleuse s'en est allée sur les routes de Galice. Partie en quête de réponses, d'apaisement, la jeune fille va vite déchanter : les intrigues politiques et religieuses ne sont pas l'apanage de sa ville natale !
En souvenir d'un vieil ami, Shins se jette à corps perdu dans une enquête impliquant des Maisons rivales, une troupe de brigands surnommée les Mille Corbeaux, une famille déchirée par la jalousie... et un jeune aristocrate impétueux et maladroit qui s'obstine à vouloir aider la voleuse ! Et pendant que Widdershins est occupée à remettre un peu d'ordre dans la petite bourgade d'Aubier, un de ses anciens adversaires refait surface à Davillon, bien déterminé à se venger...

L'audacieuse voleuse n'a pas dit son dernier mot ! Laissez-vous entraîner dans cette troisième aventure de Widdershins par la plume aiguisée d'Ari Marmell.


Mon avis :

C'est avec beaucoup d'impatience que j'attendais le troisième tome des aventures de Widdershins, après un avis mitigé sur le premier et le plaisir que j'avais eu à lire le second, j'espérais beaucoup de celui-ci. C'est un tome différent des deux premiers, un peu comme un intermède. Dans Le Pacte Brisé, Widdershins reste loin de Davillon et des ses anciennes connaissances, amicales ou pas, et ce pour la première fois. La fin tragique du seconde tome l'ayant mentalement anéantie, je pense qu'elle avait en effet bien besoin d'une petite pause de 400 pages !

Mais Widdershins reste un personnage agréable à suivre, elle est débrouillarde, intelligente et son humour mordant ne la rend que plus sympathique. Elle manie l'ironie comme une arme et sans sa fraîcheur, la saga serait tout simplement trop sombre. Cette fois-ci, cependant, le tout est régulièrement teinté de tristesse et on voit que la jeune voleuse a grandi, même si elle reste fidèle à elle-même. Mais une fois encore, mon coup de cœur va à Olgun. J'adore la façon dont il est présent sans l'être. L'auteur gère extrêmement bien ce personnage qui n'est pas physiquement incarné, qui ne parle même pas, finalement. Nous ne le connaissons qu'à travers Widdershins, à travers leurs échanges qui semblent à sens unique. J'admire vraiment la façon qu'à l'auteur de faire vivre ce personnage si particulier.

Or, quand on s'appelle (enfin, se surnomme) Widdershins et que l'on a un talent inné pour s'attirer des ennuis et se trouver au mauvais endroit au mauvais moment... On se retrouve forcément impliquée dans un complot gigantesque. Et cette fois-ci, la jeune fille est seule, sans ses fidèles amis des tomes précédents. Bien que Widdershins ne soit jamais vraiment seule, avec son dieu personnel.

Je n'ai pas vraiment envie d'en dire trop sur la nouvelle intrigue de ce roman. Disons que pour une voleuse, Widdershins agit bien souvent avec honneur et ici, elle se sent obligée d'intervenir dans une affaire qui semble pourtant ne pas la concerner. Mais le souvenir d'un vieil ami la pousse à aider sa famille, même si son aide est loin d'être désirée. J'ai beaucoup aimé la tournure que prenaient les événements, la façon dont l'auteur arrive à toujours se renouveler pour surprendre son lecteur. J'ai dévoré ce troisième tome alors que je partais peu convaincue par le tout début du roman. Mais finalement, je trouve que ce tome permet une transition en douceur vers la suite qui s'annonce palpitante, sans pour autant jouer le simple rôle de tome de transition. Il met en scène une intrigue complète qui permet à Widdershins de se reconstruire et de se réconcilier un peu avec la vie.

Ceci dit, même s'il n'y a aucun temps mort, j'ai été un peu frustrée de m'éloigner de l'intrigue principale et du cœur de l'affaire en commençant le roman. Mais l'auteur place habillement quelques interludes suivants les amis et ennemis de la jeune voleuse laissés à Davillon. Et si Widdershins n'y retourne pas une seule fois dans ce troisième tome, on espère avec quasi certitude qu'elle y fera un retour fracassant dans le quatrième. Parce qu'en effet, certains vieux ennemis de la jeune femme semblent bien décider à sortir de l'ombre... Mais je ne dirais rien de plus, même sous la torture. Il serait inhumain de vous gâcher la découverte qui m'a fait glapir (oui, glapir) au moment où je l'ai lue.

Le Pacte Brisé est donc un très bon troisième tome qui arrive à point nommé dans la saga. Assez différent des deux précédents, il permet à Widdershins et au lecteur de se remettre des événements du second tome tout en annonçant un quatrième tome indispensable. J'ai donc passé un agréable moment, que je dois au forum Au Cœur de l'Imaginarium et aux Éditions Lumen. Merci encore et à très vite (j'espère!) pour le tome suivant !


lundi 27 juillet 2015

Le Roi des Fauves




Auteur : Aurélie Wellenstein
Illustration de Aurélien Police
Éditions Scrinéo
283 pages
16,90€

Accusés de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont injustement condamnés à un sort pire que la mort. Enfermés dans un royaume en ruines, coupés du monde, il leur reste sept jours d’humanité. Sept jours pendant lesquels le parasite qu'on leur a inoculé va grandir en eux, déformant leur corps et leur esprit pour les changer en monstres, en berserkirs, ces hommes-bêtes enragés destinés seulement à tuer ou être tués.

Commence alors une course contre le temps, effrénée, angoissante, où les amis d’hier devront rester forts et soudés, pour lutter contre les autres. .. et surtout contre la bête qui grandit en eux. Existe-t-il une issue ? Existe-t-il un salut quand son pire ennemi n'est autre que soi-même ?


Mon avis :

Je l'avoue, j'ai principalement craqué sur le Roi des Fauves à cause de sa sublime couverture signée Aurélien Police. Couverture qui n'est pas seulement belle, mais aussi très intrigante et qui fait au final parfaitement écho au contenu du roman... un sans-faute ! Alors quand en plus le titre est bien accrocheur, que j'apprécie la maison d'édition et que le résumé laisse sous-entendre une inspiration nordique, je ne vois pas comment il est possible de résister. Le Roi des Fauves est une one-shot, qui plus est assez court, que j'ai dévoré en un après-midi tant il était prenant. Et en effet, l'univers emprunte beaucoup aux paysages et à la mythologie nordique, j'étais donc déjà conquise avant même de me lancer.

Les héros du roman sont affamés par une famine durable, dans une froid mordant, alors que les terres du Jarl, toutes proches mais interdites, sont un parfait terrain de chasse. Dès le début du roman, leur décision est arrêtée : ils iront braconner sur les terres privées et rapporteront de quoi nourrir leurs familles. C'est ainsi que Ivar, grand gaillard au grand cœur, Kaya, jeune fille courageuse au caractère bien trempé, et Oswald, le bon copain un peu en retrait, vont être arrêtés et punis de la pire des façons. Ils vont être forcés d'ingurgiter un parasite contaminé qui les transformeras en berserkirs.

Les berserkirs sont donc le point fort de ce roman. Présentés très tôt dans le récit, ces créatures mi hommes, mi bêtes sont extrêmement mystérieuses et l'on se pose de nombreuses questions à leur sujet. L'on a envie de savoir si l'homme peut prendre le dessus sur l'animal ou bien s'il reste une part d'humanité en eux... Mais je vous laisse découvrir ces créatures par vous même. Ce que je peux vous dire, c'est qu'une fois le parasite ingéré, nos trois amis devront lutter contre l'animal en eux durant sept jours, repoussant sans cesse le moment où leur humanité disparaîtra, se raccrochant à l'espoir que, peut-être, ils peuvent être libérés de leur malédiction. Après tout, n'ont-ils pas tous entendu l'appel du Roi des Fauves ?

J'ai particulièrement aimé l'ambiance du roman, sombre et angoissante, tout en restant réaliste. L'attente infernale dans laquelle sont plongés les héros est palpable et le lecteur partage vraiment leur peur dès l'instant où le récit tourne mal et ce jusqu'à la toute fin. Mais j'ai aussi beaucoup apprécié les trois personnages principaux hyper crédibles, pleins de défauts humains, de peur, de colère ou même d’égoïsme. Malgré le fait qu'un parasite les dévore, ce sont souvent leurs propres défauts qui vont les empêcher d'avancer.

Enfin, tout le côté mystique du roman est vraiment bien dépeint, lui aussi très crédible, et les révélations qui arrivent au compte-goutte ne seront pas forcément des plus surprenantes mais j'ai tout de même beaucoup apprécié l'idée générale. J'aimerais pouvoir vous en dire plus afin de plus développer cette partie, surtout sachant tout le bien que j'ai à en dire, mais je m'en voudrais de gâcher la surprise à ceux qui se laisseront tenter. Des gens avec beaucoup de goût, de toute évidence !

J'ai donc passé un excellent moment, bien que court, avec Le Roi des Fauves. Ce roman m'a happée dès ses premières pages et je n'ai pu le reposer avant de l'avoir terminé. C'est un bon one-shot de dark fantasy qui est loin de révolutionner le genre, mais vraiment, je ne suis pas du genre à rechercher la nouveauté à tout prix et j'ai vraiment apprécié cette lecture. J'ose espérer que l'univers rappelle l'auteur à lui, car je lirais avec plaisir d'autre romans mettant en scène les berserkirs. J'en redemande !



jeudi 2 juillet 2015

Icônne





Auteur : Nathalie Odzierejko alias Natoo
Michel Lafon
128 pages
13,95€

Les magazines féminins donnent des conseils tous plus absurdes les uns que les autres. Élevés au rang de gourous autoproclamés, ils affirment pouvoir vous donner l'absolue vérité sur tout : votre mec, votre poids, vos vêtements, ce qui est in, ce qui est out, et tout cela, bien sûr, émaillé de publicités abracadabrantes. Icônne assume à fond et livre un magazine complètement barré et décalé, mais pas dénué de réflexion, pour remettre en question les mille et un diktats de vos magazines préférés.







Mon avis :

Si vous ne connaissez pas encore Natoo, alias Nathalie Odzierejko (à vos souhaits) je vous invite à aller découvrir sa chaîne Youtube ici afin de vous familiariser avec le personnage. Natoo est donc l'une des rares youtubeuses, voire même la seule, que je suis assidûment et avec grand plaisir, parce qu'elle est tout simplement naturellement drôle, parce qu'elle ne se prend pas au sérieux et que son humour décalé se décale juste assez pour percuter le mien avec fracas. J'étais plus que ravie d'apprendre qu'elle allait sortir un livre qui, je m'en doutais, refléterait sa personnalité haute en couleurs et je n'ai pas du tout été déçue ! Icônne est un de ces OVNI inclassables, un concentré d'humour et de bonne humeur qui peut plaire à absolument tout le monde. Même toi, oui !

Icônne, dont le nom annonce la couleur, est un donc un croisement un peu particulier entre un livre et un magazine de presse féminine. Natoo prend un malin plaisir à parodier à sa façon absolument tout ce qu'on trouve dans les ouvrages du genre, que ce soient les conseils beauté, les tests psycho ou même les publicités ; et elle n'hésite pas à se mettre en scène dans la majorité des pages, que ça la mette en valeur ou non. C'est une des choses que j'apprécie le plus chez la youtubeuse : le fait d'être une belle jeune femme ne l'empêche pas de se montrer parfois dans des postures ou des tenues tout sauf avantageuses si ça peut servir une bonne blague.

Icônne est aussi parfois très subtil.
Derrière le côté parodique se cache tout de même un message un peu plus profond, mis en avant dans les dernières pages du livre par une lettre de Natoo à la presse féminine. Elle y souligne le fait que ce n'est pas parce qu'elle la parodie qu'elle la déteste, mais juste qu'elle aimerait que le contenu des magazines dits féminins soit plus diversifié, moins à côté de la plaque et surtout qu'il cesse d'entretenir les complexes d'à peu près toutes les femmes. Un message positivement féministe, en somme. 

Malgré tout, contrairement aux magazines féminins dont on se moque ici, Icônne peut vraiment plaire à tout le monde. C'est avant tout un livre drôle qui parodie habilement quelque chose qu'on trouve tous au fond un peu beaucoup ridicule. Et pourtant, ça nous touche quand même un minimum, qu'on soit lecteur assidu ou pas. Qui n'a jamais fait un psycho-test dans la salle d'attente du dentiste, tout en sachant que le résultat serait merveilleusement débile ? Et toutes les filles rentrent un peu le ventre, en voyant les publicités dans les magazines, n'est-ce pas ? Icônne est avant tout un livre pour faire sourire, pour faire passer un joli message d'acceptation de soi. Et ça fait plaisir.

Icônne est donc un livre très bien fait, très esthétique et très drôle qui remplit toutes ses promesses. Natoo y est fidèle à elle-même et je trouve que le support livre lui convient tout aussi bien que le support vidéo pour partager sa bonne humeur et son sens de l'humour. Je suis conquise en tant que non-lectrice de magazines et fan de Natoo. Faites-vous plaisir, devenez une Icônne. Ce message n'est pas sponsorisé par les Illuminatis. 



Et si vous n'êtes pas encore convaincus, je laisse Natoo le faire :


mercredi 17 juin 2015

Le Bâtard de Kosigan, tome 2 : Le Fou prend le Roi


Auteur : Fabien Cerutti
Mnémos
421 pages
21€

1340, au cœur du comté de Flandre. Alors que les premiers feux de la guerre de Cent Ans s’allument, le Bâtard de Kosigan et ses Loups se voient confier, par le sénéchal d’Angleterre, la délicate mission de découvrir les tenants et aboutissants d’un complot qui se trame… autour du roi de France.

Une enquête surprenante et extrêmement dangereuse, mêlant trahisons et forces obscures, dans laquelle l’ascendance surnaturelle du Bâtard, habituellement son plus grand atout, pourrait bien se muer en talon d’Achille.

Cinq siècles et demi plus tard, à la fin de l’année 1899, l’enquête engagée par le lointain descendant du chevalier tente de faire la lumière sur l’inexplicable disparition des puissances magiques. Entre Bruges et Lens, peut-être mettra-t-elle à jour la nature des ombres qui se dissimulent derrière les échos cachés de l’Histoire.



Mon avis :

Après avoir passé un excellent moment avec l'Ombre du Pouvoir, dévoré il y a plus d'un an, j'attendais avec impatience la sortie de ce second tome. Et après avoir rencontré Fabien Cerutti aux Imaginales, l'impatience n'a fait que grandir, tant il est abordable et sympathique ! J'ai fortement encouragé toute personne à portée de voix à repartir avec le premier volume du Bâtard de Kosigan, alors que je devais pour ma part prendre mon mal en patience, Le Fou prend le Roi m'attendant sagement à la maison.

Autant le dire tout de suite : le deuxième tome est tout aussi bon que le premier, bien que légèrement différent. La recette elle, est toujours la même, et elle fonctionne toujours aussi bien. Une fois encore, nous alternons entre une France du 14ème siècle, laquelle diffère sensiblement de celle de notre Histoire car teintée d’éléments de fantasy qui s'imbriquent toujours aussi bien dans le récit et ce d'une façon tout à fait crédible ; et des échanges de correspondances au 19ème siècle, au cœur desquelles le descendant du bâtard et ses amis historiens continuent d'enquêter sur l'héritage de Kosigan et sur la disparition de certains peuples, entre autres...

Nous retrouvons donc le fameux bâtard de Kosigan quelques mois après la fin des événements du premier tome, et le mercenaire n'a pas changé ses façons de faire : nous arrivons en plein milieu d'un sauvetage en apparence héroïque, lequel cache en fait un plan quelque peu plus fourbe, bien sûr. Mais celui-ci ne se déroule pas vraiment comme prévu et finalement, Pierre Cordwain de Kosigan se retrouve au service des anglais, avec pour mission d'enquêter sur un complot au sein du camp français !

Une fois encore, mes connaissances historiques sont bien trop minces pour que je puisse déceler chaque moment où Fabien Cerutti prend des libertés par rapport à notre Histoire, mais dans les grandes lignes, l'immersion est totale tant la frontière est mince entre réalité et fiction. Ici, alors que la Guerre de cent ans est sur le point de débuter, le mercenaire et sa troupe se trouvent, le temps des quelques semaines que dure le roman, pris au cœur d’une enquête palpitante où les particularités du héros et ses quelques pouvoirs transmis par le sang du Vieux Peuple ne seront pas son principal atout, bien au contraire. Car en effet, l'ennemi du bâtard et de ses Loups est cette fois bien plus dangereux que le commun des mortels, mais je ne vous en dirais pas plus !

J'ai été de nouveau embarquée par la plume de Fabien Cerutti, lequel nous plonge dans une intrigue palpitante et passionnante du début à la fin. Le récit est terriblement bien rythmé, difficile à lâcher et ce malgré les coupures provoquées par les allées et venues entre les deux époques. Les deux intrigues complémentaires sont tous aussi agréables à suivre l'une que l'autre, même si le caractère urgent et dangereux de la mission du bâtard me poussait à revenir vers lui avec plus d'impatience, forcément ! De plus, le fait que l'intrigue se déroule sur un temps très court accentue cet effet d'urgence et le roman en devient très difficile à reposer, je vous conseille donc de prévoir du temps pour dévorer Le Fou prend le Roi et ainsi éviter au mieux la frustration qui ne manquera pas de vous gagner à chaque fin de chapitre. Enfin, les personnages sont toujours aussi hauts en couleur, du côté des... j'allais dire « gentils » mais disons simplement : du côté de notre héros et de ses alliés, comme du côté de ceux qui intriguent contre lui. Le bâtard est définitivement un excellent personnage, remarquablement bien dépeint et très agréable à suivre.

Forcément, je suis conquise. La fantasy imbriquée dans le récit comme si elle faisait partie intégrante de l'Histoire, de par les apparitions de peuples et de races fantastiques côtoyant les humains dans une Histoire où ils sembleraient ne pas avoir leur place est vraiment le point qui m'a le plus marquée dans ce roman (tout comme dans le précédent) et je ne peux que m'extasier devant le travail de l'auteur à ce sujet. D'autant qu'au 19ème siècle, les protagonistes sont comme nous, et ils sont déroutés face aux révélations du bâtard à ce sujet...

Me voilà donc une fois encore tout à fait ravie de ma lecture du Bâtard de Kosigan, ce second tome m'ayant tout autant plu que le précédent. J'ai vraiment hâte de voir où Fabien Cerutti compte nous emmener avec le troisième tome à venir (dans si longtemps...) et je serai bien sûr au rendez-vous ! Je remercie la maison d’éditions Mnémos, ainsi que Babelio, pour leur confiance et pour le très agréable moment de lecture que j'ai passé grâce à eux. Quant à vous, précipitez-vous, si vous ne l'avez pas encore fait !


lundi 15 juin 2015

Imaginales 2015 : Dimanche 31

Dimanche 31 :

Et déjà, le dernier jour... Le matin, Justine s'en va. Nalex, Matthieu et moi l'accompagnons à la gare et les adieux sont déchirants, une fois de plus. Binômeuuuuuuuh ! Je suis inconsolable sur le chemin du retour, et seul un maxi pain au chocolat offert par Matthieu me fait enfin arrêter de pleurer...

Nous rentrons à la maison, parce qu'il ne reste plus qu'une heure avant le déjeuner avec Robin Hobb. Là, nous disons un au revoir express au colocataire-confrère arpenteur Romain qui s'enfuit avec Magali lorsque les larmes reviennent, et c'est un peu dans un état second que je rentre dans la voiture pour aller vers le resto.

Nous arrivons vingt bonnes minutes à l'avance, et nous attendons dehors. Ellen, toujours aussi belle et bien parée, arrive aussi et nous patientons ensemble, jusqu'à ce que Robin Hobb arrive à son tour, accompagnée du très sympathique Jean-Luc Rivera. Alors qu'il entre pour prévenir de notre arrivée, nous papotons avec Robin. Je lui demande si Kat va se joindre à nous, et elle m'informe qu'elle a donné une journée off à sa fille afin qu'elle souffle un peu et visite la ville. J'en profite pour placer que j'en suis désolée, et je renonce à ma première idée de conversation : les post-it. Dommage !

Le monsieur ressort et nous annonce que tout le monde est déjà là et n'attend que Robin Hobb. Nous entrons et là... J'avoue être un peu surprise et vaguement déçue. Lorsque je m'installe, je suis assez loin de Robin et j'ai beaucoup de mal à l'entendre. Nous sommes 20, la table est en long, Robin a une petite voix et nous sommes dans un resto bondé où le brouhaha est incessant.

L'adorable Jean-Luc propose dès le début que nous changions de place quelques fois au cours du repas. Joie ! Et le déjeuner commença. Je dois avouer que je ne me souviens plus de ce que j'ai mangé, si cela vous intéressait. Ce dont je me souviens, en revanche, ce sont des larmes de Hélène Ptitelfe, en écho aux miennes. Nous étions toutes les deux extrêmement émues et j'avoue que j'ai été rassurée et touchée par sa présence ! Je la remercie d'ailleurs pour son superbe vlog où l'on peut me voir rire et faire des blagues nulles à Robin

Au début du repas, les quelques questions qui sont posées par les filles de gauche sont assez impersonnelles et concernent beaucoup les futurs romans de Robin Hobb, et je ne suis pas trop déçue de ne pas entendre : elle a déjà donné les réponses à ces questions aux conférences où je suis allée, ouf ! Je suis en revanche à moitié couchée sur mon adorable voisine de table lorsque Irène pose ses questions, et nous apprenons par exemple que Robin Hobb se bat pour qu'il n'y ait pas que de la fantasy américaine en rayon aux USA : cool !

Vient enfin le moment où Robin change de place et là, c'est la folie : elle est juste à côté de moi. Non seulement je l'entends très bien, mais je peux même lui parler ! LUI PARLER ! Là, la conversation devient tout de suite plus cool et moins formelle : Ellen lui demande des conseils pour un premier roman et Robin lui répond humblement : « Écris tous les jours. Termine toujours ce que tu as commencé. Ne jette jamais rien. Et envoie le travail fini aux éditeurs. » Elle nous raconte aussi qu'elle a envoyé son premier manuscrit à 18 ans, mais n'a été publiée qu'à 30. ça fait réfléchir, c'est sûr !
La joie à l'état pur. Et la crispation, un peu.
À un moment, ma très gentille voisine du début offre des chocolats à Robin, qui s'extasie et nous raconte qu'elle a reçu plein de choses adorables. Mais pour moi, c'est la douche froide. Mes cadeaux sont restés dans ma chambre ! Matthieu se charge de téléphoner à nos hôtes, histoire de voir s'ils peuvent nous les déposer dans la journée. J'essaye de me reprendre, mais je suis à deux doigts de pleurer devant ma stupidité... Bref ! Je finis par décider de ne pas me gâcher ce merveilleux moment, et je profite d'avoir mon auteur favorite à côté de moi. Nous plaisantons, parlons de tout et de rien et elle finit par nous montrer des photos de ses poules et de ses chatons. Ce fut un moment magique et exceptionnel que je n'oublierai jamais et qui me donne encore les larmes aux yeux. Pfiou !

Le moment est si agréable que nous partons en retard. Jean-Luc Rivera nous demande avant de partir de parler autour de nous du fait que les déjeuners devraient être fait en privé, pas dans des restos bondés, et je dois admettre que sur les vingts personnes présentes, la moitié n'a dû pratiquement rien entendre... Je fais un bout de chemin avec Robin Hobb, lui disant que j'ai oublié les cadeaux mais que je les lui apporterai cet après-midi. Elle me répond « Ce n'est donc pas la dernière fois que je te vois ! Tant mieux ! » #tropdegentillesse

Nous rentrons juste à temps pour dire au revoir à Alexis, qui nous quitte. Je pleure encore beaucoup, même s'il plaisante jusqu'au bout, le bougre ! Avant de partir, il me fait un beau cadeau : il me laisse le kakemono de sa saga, qui trône fièrement dans mon salon (jusqu'à ce que Matthieu craque. Mais pour le moment, il reste!) et nous lui faisons des signes d'adieu alors que la voiture de Nalex s'éloigne avec lui (après m'avoir laissé mes cadeaux pour Robin) et je me dis que je vais enfin pouvoir respirer... AH BAH NON. Pascal, Pascalou, l'arpenteur numéro un dans nos cœurs, l'adorable Pascal s'en va lui aussi. Là aussi je m'effondre et je ne suis pas la seule ! Big up Pascal ♥

Le retour au salon se fait tristement, mais je tombe bien vite sur Adrien Tomas. C'est qu'il me reste trois auteurs à voir, en fait ! Nous plaisantons sur sa pancarte modifiée et enrichie en H et il nous avoue que c'est là l’œuvre de Marika Gallman, avec qui il se dispute sur l'orthographe de certains noms. Je lui donne bien sûr raison, histoire de lui faire plaisir alors que je lui tends gentiment mon exemplaire de Notre-Dame des Loups. Céline (ma copine de Marseille) me rappelle alors devant le monsieur que nous l'avons lu ensemble à voix haute en alternant les chapitres jusqu'à fort tard dans la nuit, c'est dire si le roman est prenant... Et je rappelle aussi à Adrien Tomas sa vilaine blague à Nabil Ouali, quand il a tiré sa chaise et que le pauvre a crié telle une demoiselle en détresse. Pas cool. Mais franchement rigolo.

Nous repartons vers une conférence, après avoir fait un crochet par le stand de Céline Landressie et de Patrick Mc Spare. L'erreur. Je serais arrivée à toutes mes conférences en retard à cause de lui ! Bref, la conférence Les Dragons... Mythiques et fabuleux ? Aurait pu être un franc succès grâce à Robin Hobb, Xavier Mauméjean et Pierre Pevel, mais elle a été un tout petit peu gâchée par la quatrième intervenante (dont j'ai oublié le nom) qui partait toujours très loin, voire même un peu trop loin, et surtout pendant très longtemps et très fort. Mauvaise élève, je commence à envoyer des sms à Supy et Flora, qui m'avouent être à la même conférence, au premier rang, et qui me disent souffrir elles aussi. J'ai bien gloussé et j'ai fini par perdre le fil mais tant pis : l'idée, c'est de choper Robin Hobb à la sortie.

Quand la conférence finit, je me précipite sur l'estrade (une gueu-din, la fille) et je commence à dire à qui de droit que j'ai des cadeaux à offrir et que Mme Hobb est au courant (ça pesait la classe, je vous jure) et une dame me répond alors que non, pas tout de suite, c'pas possible, là on doit urgemment faire les photos presse. Or Robin Hobb écoute attentivement son traducteur qui lui rapporte toute la conversation et elle me propose alors de venir avec eux et ELLE ME PREND PAR LE BRAS ET NOUS PARTONS. Bras dessus, bras dessous, tralalala, tout ça. J'ai apparemment gémi d'après les personnes alentours, mais je crois plutôt que j'ai totalement assumé mon swag (je mens)

Personne ne boucle le bolduc comme moi, Robin en est toute émue.
Nous assistons donc à la séance photo la plus étrange de l'univers (en fond, des bonhommes de cellophane semblant se reproduire avec des arbres, en premier plan, des escrimeurs en position « accroupie mais je tends mon épée vers toi » … aaaah, l'art de la photo) et je vais finalement offrir mes cadeaux à Robin. Pour les curieux, je lui ai offert des navettes au chocolat et des olives au chocolat (le pouvoir du chocolaaaaaat!) et un petit carnet avec un dessin du Fou, un de ses personnages. Sur une idée originale de Sae ♥ merci encore, d'ailleurs !

The Fool, pour Robin Hobb. J'ai rajouté un petit mot par la suite.
Elle m'a remerciée et a semblé très touchée, alors qu'elle doit recevoir à peu près 200 cadeaux à la minute. Et elle m'a proposé de venir au pot de fermeture des Imaginales, le soir-même, mais je n'ai pas pu y aller. Ainsi donc, ce fut la dernière fois que je vis Robin Hobb et cela reste toujours totalement irréel à mes yeux. C'est une dame très humble, patiente et profondément gentille. Et je me trouve vraiment très chanceuse d'avoir pu partager tant de moments avec elle.

À peine rentrée, je dis à Matthieu « je DOIS voir Erik L'Homme. » lequel n'était JAMAIS là, chaque fois que je passais devant son stand et … Cette fois, c'est la bonne, il est enfin disponible ! Joie ! Je n'ai lu que de lui sa saga A comme Association, en collaboration avec Pierre Bottero, et je tente de le lui expliquer. Sauf qu'à l'évocation de Bottero, les mots se coincent dans ma gorge et je me mets à presque-pleurer. Je m'excuse en bafouillant de remuer le couteau dans la plaie et Erik L'Homme me répond adorablement, parvient même à me faire rire. Je lui dis alors que j'aurais voulu lui prendre la trilogie des Étoiles, en rupture de stock, et il me répond que je devrais commencer avec Phaenomen, qui était la saga que Pierre préférait. Mais elle est aussi en rupture, malheureusement pour moi ! Je le quitte encore toute chamboulée, et je vais voir le dernier auteur que j'ai prévue de voir : Stefan Platteau.

Je suis toute gênée de ne pas avoir lu son roman, d'autant qu'il me fait très envie. Je lui révèle aussi que si je ne l'avais pas déjà, je l'aurais pris après l'avoir entendu en conférence. Nous papotons et je suis à nouveau charmée par cet auteur, qui est ravi de discuter avec moi malgré le fait que je n'ai même pas lu son livre. Vraiment adorable ! Et me voilà repartie avec le dernier roman de ma valise dédicacé et la sensation d'en avoir enfin fini.

Mais la journée n'est pas terminée ! Je ne sais plus du tout à quelles heures sont parties les copines, mais j'ai dit au revoir à Supy, Flora, Christel, Ellen et les autres et à chaque fois je n'étais pas du tout bien, niveau lacrymal. Note pour l'année prochaine : plus de mouchoirs. Mais je retiens le moment où Flora nous a snobé grave en lançant un « désolée, j'ai rencard ! » avant de se casser boire un verre avec Matthieu Rivero, tranquille-Émile. Bon, on ne lui en veut pas, surtout qu'il paraît qu'elle s'est copieusement ridiculisée mais jela laisse vous le raconter mieux que moi ici. Je retiens aussi la rencontre tardive avec Johanne, de Livresse des Mots. Raaaah, je regrette qu'on ne se soit croisée qu'à la toute fin, mais nous passons quand même un agréable moment relâche avec Céline-ma-copine et les autres (alors que Matthieu et Flore sont en vadrouille je-ne-sais-plus-où) et la journée aurait pu doucement se terminer ainsi. Oui mais non, parce que je veux faire un dernier coucou à mes chouchous : Patrick Mc Spare et Fabien Cerutti (encore et toujours!) et ce fut l'erreur qui me perdit.

Rappelez-vous de la « brochette des tentateurs » et rappelez-vous que je m'étais promis de ne pas craquer pour chacun d'entre eux... Et là zblam, le destin dans ma tronche. Je le confie à Fabien Cerutti, lequel se met à crier « AH BON ? TU N'AS PAS ACHETÉ L'EXCELLENT ROMAN DE NABIL OUALI ? » et Nabil Ouali de rappliquer aussitôt. Là, le bougre me met le roman dans les mains et me dit « Prends-le ! » avec un grand sourire. Ce à quoi je réponds « Ben, heu, non ! » et là, le fourbe de me répondre « Mais si ! » et là... Rien, je suis repartie avec le livre. Devant ses arguments imparables, je n'ai pu résister. Voilà. JE SUIS FAIBLE. C'est la faute de Fabien. Bon j'ai dû revenir parce que mon livre était imprimé n'importe comment mais Nabil et les libraires ont été trop cool et j'ai eu de la chance, parce qu'il allait partir. Mais il a pu me re-dédicacer un bouquin tout neuf, ouf !

Crédit : Nabil Ouali, pour l'escroc de Kosigan, comme on dit.
Enfin, il ne resta plus que les marseillais, Johanne et Irène et ses deux hommes, tranquilles au coin buvette à attendre patiemment Céline Landressie en observant la fresque se terminer. Et il faut dire qu'elle est fort belle ! Je l'aurais volontiers piquée, si cela avait été humainement possible. En tout cas, Irène et Johanne sont a-do-ra-bles et je passe un super dernier moment dans le salon. Nous sommes crevés et nous repartons finalement assez vite, nous ne restons pas au pot de fermeture. Mais je ne le regrette pas du tout, parce que la soirée s'annonce tout aussi palpitante ! 


En effet, chez Mag et Nalex avec Céline x2, Flore et Matthieu, nous avons fait la fiesta jusqu'au bout de la nuit, à jouer à un jeu démoniaque aux règles subtiles : Esquissé. En gros, il faut dessiner un mot, passer son dessin à son voisin qui doit deviner ce qu'il représente, l'écrire puis le passer à son tour à son voisin pour que celui-ci dessine le mot deviné (qui peut n'avoir rien à voir avec le mot de départ, si le dessinateur est peu talentueux, ou l’interprète un peu nul.) Ainsi, j'ai cru voir un camp de concentration lorsque Céline a voulu dessiner une sortie de secours, par exemple. Voilà, voilà. Puis nous allons au dodo pour la dernière nuit dans le grand nord.

Finalement, nous sommes repartis le...

Lundi 1er Juin

… après des adieux déchirants, encore une fois. Probablement les pires. Je vous aime, vous trois ♥

***

ET CE SERA TOUT ! Je vous passe le retour en voiture, le mcdo en partant où l'on a recroisé Mag, Nalex et Céline qui ont eu la même idée de repas de midi haha, destin, tout ça, et je vous encourage à aller voir mon butin des Imaginales ici, si cela vous intéresse.

Merci à tous les gens que j'ai croisé et qui ont participé à rendre ce séjour parfait. 
Merci aux copines blogueuses, aux arpenteurs, aux auteurs,
à tous les gens qui bossent dans l'ombre sur le salon,
à Matthieu, Céline et Flore,
Et surtout à Mag et Nalex ♥

ON SE VOIT EN 2016 LES GARS !

Enragés

 



Auteur : Pierre Gaulon
Fleur Sauvage
233 pages
16,80€

Et si les histoires de zombies n’étaient que des jeux de miroirs ? Et si le plus effrayant se révélait être au fond de nous ? Jouant avec les codes du récit horrifique, le talentueux Pierre Gaulon (La mort en rouge, Blizzard…) nous livre ici un ouvrage haletant, misant aussi bien sur la psychologie de ses personnages que sur la probabilité des faits. Un grand thriller, doublé d’un excellent roman.








Mon avis :

J'ai été très surprise, et même doublement surprise, lorsque j'ai reçu Enragés. Premièrement parce que je ne m'y attendais paaaas du tout, mais aussi parce que si j'ai découvert Pierre Gaulon, c'est grâce à son premier roman de fantasy : Blizzard, que j'ai vraiment apprécié. Et Enragés, c'est un thriller horrifique où apparaissent des zombies, ce n'est clairement pas ce que je lis habituellement ! Je suis en revanche très touchée qu'il ait pensé à moi, et je le remercie ainsi que les éditions Fleur Sauvage pour cet envoi.

Enragés est un roman très court, à peine 233 pages, et ça aussi, je n'en ai pas l'habitude. Je trouve ça vraiment court, moi qui suis habituée aux pavés, surtout quand on sait que le livre est un one shot. Mais j'ai trouvé le récit plutôt bien géré. Je l'ai lu très vite, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il soit bâclé ou qu'il manquait quoi que ce soit. Je pense que cela est dû à la façon très concise d'écrire de Pierre, que j'avais déjà appréciée dans Blizzard et qui m'a à nouveau plu dans Enragés. Il va droit au but et il a une belle façon de rythmer ses histoires.

En ce qui concerne la thématique, je n'ai pas d'à priori. Je suis ne suis pas une grande lectrice de l'horrifique ou du thriller, je ne cours pas après les romans de zombies, mais j'avoue qu'ils ne me dérangent pas. D'autant qu'ici, le zombie est presque une excuse pour permettre d'aborder d'autres sujets intéressants : l'avenir de l'homme, sa relation avec la nature, l'évolution... C'est un point que j'ai apprécié.

Le récit se concentre sur deux personnages : Lucas et Louis, qui vont vivre la fin du monde chacun de leur côté. Tous les deux à leur façon, ils sont gérés de façon réaliste et crédible, ce qui change pas mal des héros de romans zombiesques qui s'adaptent toujours un peu trop bien et un peu trop vite. En effet, Louis est typiquement le personnage crédible par excellence : lorsqu'il se rend compte de la situation, il reste enfermé chez lui, s'inquiète pour sa famille, tourne en rond, a peur. Il ne sort que lorsqu'il y est finalement obligé, pour pouvoir se nourrir.

Lucas, lui, est un jeune homme un peu plus dans l'action. Une fois encore, son personnage est réaliste : il possède une arme et n'a pas peur de s'en servir. Le fait de devoir gérer une attaque de zombie en France pose ce problème que les USA n'ont pas, et Pierre Gaulon se permet de le résoudre d'une façon originale et tout à fait crédible : le jeune homme pratique le tir à haut niveau, il possède un port d'arme. 

Je n'ai finalement pas grand chose à reprocher à Enragés, si ce n'est le fait que je ne me suis guère attachée aux personnages. Enfin, pas assez à Louis, mais clairement pas du tout à Lucas, même si je crois bien que c'est voulu pour le deuxième. Le problème étant que sans éprouver d'affection pour eux, je ne m’inquiétais pas vraiment de leur sort et je pense que c'est principalement ce qui m'a dérangée.

J'ai donc passé un agréable moment, et ce n'est pas rien pour une lectrice de fantasy pure et dure qui ne sort jamais de sa zone de confort. Si vous aimez les romans horrifiques à base de zombies qui ne jouent pas que sur le gore et le glauque, il y a de fortes chances pour qu'Enragés vous plaise. En attendant, tout cela me donnerait presque (presque, Pierre, la zone de confort, toujours !) envie de découvrir les autres romans de l'auteur... Du thriller, brrr !


mardi 9 juin 2015

Imaginales 2015 : Samedi 30

Samedi 30 Mai :

Samedi matin, nous avons décidé de ne pas aller au salon le matin (et de rater une conférence qui me tentait trop : les mauvais mecs de la fantasy... bouhouhou) histoire de nous reposer un peu mais aussi de nous préparer pour le tournage des interviews des Arpenteurs, interviews que vous pourrez trouver dans le DVD accompagnant l'édition collector (cliquez icipour en savoir plus)

C'était vraiment une super expérience, et je me remercie Mag et Nalex d'avoir rendu ça possible. J'avais demandé à Mag si elle pouvait me maquiller pour l'occasion et, il n'y a pas à dire, elle est vraiiiiiment douée de ses mains. J'en été toute émue et toute chamboulée, mais je n'ai pas pu m'admirer bien longtemps parce que... « ON A BESOIN DE QUELQU'UN DE MAQUILLÉ POUR LES REGLAGES LUMIERES ! » Bon, ben, c'est qu'il n'y avait que moi, Justine et Aurélie passant après entre les mains expertes de Magali. J'ai donc passé un bon moment sous le feu des projecteurs, afin de régler le cadrage, la lumière et le son. Ce fut long, assez gênant (« On peut lui repoudrer le front, là ? » « Parle sans t'arrêter steuplait ») mais finalement très drôle ! Puis l'interview a débuté, les questions posées par Mag. Je n'ai absolument pas répondu à une seule question comme je l'avais prévu, et tout a été bouclé en une seule prise. Coupez ! Au tour de Justine ! J'ai hâte de voir le résultat (mais promettez de ne pas trop vous moquer de la première à passer, siouplait!)

Clap !
Après ça, Nalex nous a déposé au salon et est reparti avec une nouvelle fournée d'Arpenteurs (ce qui fait que j'ai raté pas mal de copines, mais c'est pour la bonne cause!) et nous avons débuté une nouvelle folle journée de craquages dans la Bulle aux Livres (ou « du livre » ou « des livres » ou... ) Mais avant ça, nous avons retrouvé Céline et Flore et nous sommes allés faire nos coucous habituels à Alexis Flamand et Céline Landressie, lesquels étaient toujours overbookés tellement ils ont des fans, la claclasse. Mais nous avons aussi lancé une chasse au trésor : Aurélie avait paumé un livre dédicacé, rien que ça. Et là, miracle ! Céline (ma copine de Marseille, pas Landressie) l'avait vu, abandonné au milieu d'autres, et nous avons ainsi pu réunir livre et lectrice. *émotion*

Ici débuta une journée relativement calme niveau craquage, en fait. Nous nous sommes donc arrêté assez rapidement sur Paul Beorn (enfin, sur son stand, on est pas des sauvages) qui avait déjà une petite file d'attente à faire rougir Robin Hobb, et je me suis empressée de lui prendre Le Septième Guerrier-Mage parce que 1) la couverture est awesome et 2) j'ai adoré son style dans La Perle et l'Enfant. Et là zblaf, le choc : c'est qu'il est jeune, le monsieur ! Je ne veux pas dire par là que je m'attendais à un papi mais... Bon, un peu. Lisez La Perle et l'Enfant, vous comprendrez pourquoi ! Puis je ne suis pas restée trop longtemps pour ne pas ralentir trop la queue et pour ne pas repartir avec d'autres romans... C'est qu'elle est raisonnable ! (C'est qu'elle parle d'elle-même à la troisième personne !)

Nous avons donc remonté la file vers Lise Syven, que je devais bisouter pour Sae (mission accomplie !) et j'ai passé un super moment en sa compagnie. Nous avons papoté looooooongtemps, je lui ai pris le second tome de la Balance Brisée (que j'ai trop envie de lire... Arg ! Trop de tentations!) et là, Nadia Coste est passée lui dire de se presser (je ne sais plus pourquoi, pardon, probablement un truc trop juteux qui aurait fait un super scoop, mais que voulez vous) et j'en ai profité pour lui parler de son roman Le Premier que j'ai lu en LC avec... Sae (qu'est ce que t'es présente dans ces compte-rendus quand même ♥ ) que j'ai beaucoup apprécié, et comme il le fallait apparemment. No spoiiiiiiil ! Ensuite ces deux auteurs plus adorables l'une que l'autre ont dû partir et j'ai continué à longer la file jusqu'à...

Big up Sae !
Gabriel Katz ! Encore ! Cette fois, j'avais mon exemplaire d'Aeternia avec lequel je l'ai frappé (oui, il mérite de souffrir plusieurs fois) qu'il m'a d'ailleurs dédicacé en m'écrivant de ne plus lui faire du mal. C'pas meugnon ? Nous avons encore bien rigolé, j'ai encore eu une super casse-dédi et j'ai été vraiment ravie de le revoir, ainsi que la fameuse... « brochette des tentateurs » ! poke Fabien Cerutti, poke Patrick Mc Spare... toujours !

La tristesse de son regard me ferait presque regretter. Presque.
À ce moment, je crois que j'ai craqué pour chacun d'eux, sauf pour Nabil Ouali, que je fuis donc logiquement comme la peste. Pour l'honneur, pour me dire que j'ai résisté, que je n'ai pas craqué absolument partout. Nous verrons plus tard que je suis faible (spoiler alert) mais là... que voyons nous, au loin ? JAWORSKI EST EN DEDICACE ! Un bisou à Céline, et on repart !

Sans attendre, nous nous plaçons dans la file. Et là, croyez moi, j'ai su ce qu'attendre voulait dire. Une heure et quarante-cinq minutes ! 1H45 à me la péter dans la file d'attente avec mon Gagner la Guerre relié en rupture de stock qui pèse bien 1,5 kg, je vous dis pas ! (ceci est une provocation) (honteuse) Aussi, j'ai pu passer le temps agréablement parce qu'Ellen (Caladhiel) m'y a trouvée ! Youhouuu ! Elle était toute belle,  parée de bijoux très elfe-style qui lui allaient merveilleusement bien. Puis elle est partie et nous nous sommes dit à ce soir... (voir fin de ce compte-rendu) Puis nous avons encore attendu, mais je n'ai pas du tout regretté vu le super moment passé avec Jean-Philippe Jaworski, adorable et drôle, qui personnalise chacune de ses dédicaces et qui prend le temps de parler avec ses lecteurs, même si ceux-ci n'ont lu que la moitié d'un seul de ses romans (mais une grosse moitié!) Je lui ai d'ailleurs demandé de faire attention à ne pas perdre la page, et le curieux est allé voir où j'en étais, pour qu'on puisse en parler « jusque là » , si c'est pas super prévenant ! Je lui ai aussi pris le deuxième tome de Rois du Monde, alors que je n'ai pas encore lu le premier mais même pas peur ! J'ai confiance !

Là j'avoue que je ne sais plus trop comment s'est goupillée la journée, jusqu'à 17h où j'ai assisté, avec Marie-Eva, à la conférence « Entretien avec Robin Hobb » #troplaclasse. Je me suis faite remarquée en arrivant bien à la bourre avec mes Jaworski à la main, et Stéphanie Nicot herself m'a interpellée alors que je m'installais pour me dire à quel point Jaworski c'était le meilleur. Nous avons papoté tranquille-Émile alors que tout le monde était prêt et que Robin Hobb attendait patiemment sur scène. Et ouais, je suis comme ça, je fais attendre les stars. En vrai j'étais toute timide et Mme Nicot faisait preuve de bien plus d'éloquence que moi, mais bon ! Ensuite, bien trois personnes m'ont demandé à voir mon Gagner la Guerre, on sentait bien « l'influence Nicot » sur la chose, haha !

La conférence était très sympa, Silène Edgar a même lu quelques extraits en français du dernier roman de Robin Hobb (spoilers, merde!) et m'a donné envie de le lire. Non pas que je n'en ai pas envie. Il est chez moi depuis sa sortie. Mais j'avais peur, voilà. Je l'ai dit !

Je suis ensuite sortie et j'ai passé un petit moment à prendre l'air avec Matthieu (après deux heures de queue et une heure de conférence, on a besoin de se ressourcer, en traître) puis nous sommes allés faire dédicacer le dernier livre de Robin Hobb que j'avais sur moi : l'intégrale Ki & Vandien. Une fois encore, j'ai rigolé avec Kat et j'ai bredouillé des phrases incompréhensible devant Robin Hobb. Puis elle m'a dit « On se voit demain au déjeuner ! » et j'ai trouvé ça juste énorme. É-NO-RMEUH.

Je ne sais plus du tout à quel moment j'ai vu Flora, mais ce fut un moment plein de cris de joie et je crois même m'être laissée aller à un geste d'affection (il y en a des pistonnées, je vous dit pas) et tout comme avec Ellen, nous nous donnons rendez-vous le soir. Après réflexion, les demoiselles parlaient peut-être du meet-up blogueuses que j'ai complétement ZAPPÉ comme la tête en l'air que je suis. En tout cas, moi je parlais... de l'apéro-Arpenteurs !

Nous sommes ensuite rentrés nous rafraîchir, la soirée apéro-Arpenteurs (j'ai essayé de faire un jeu de mot avec ça, je sens qu'il y a quelque chose à en tirer, mais rien à faire, je bloque !) s'annonçant magique. Encore une fois, je vous conseille d'aller voir les photos d'Aurélie, parce que moi, je me suis contentée de prendre les pires possible... 

Je crois que c'est vraiment la meilleure photo que j'ai prise. Pardon, Supy ♥
 La soirée était très réussie, j'ai adoré chaque instant. J'ai pleuré dès le début lorsque Ellen m'a offert des chocolats TROP BONS (il n'y en a plus. Genre depuis le premier jour. Merciiiiii ♥) et j'aurais voulu que la soirée dure bien plus longtemps, que je puisse vraiment profiter de tout le monde ! Il faut dire que mon cerveau avait complètement relâché la pression, que j'ai passé mon temps à nourrir Supy (non mais moi non plus je comprends pas), à bombarder Flora avec des bouchons en liège (non vraiment, il n'y a aucune explication rationnelle) et à tenter de prendre Alexis en photo en traître (bon là, c'était parce qu'il avait pas pris son chapeau)

Tout le monde a fini par rentrer et, au fur et à mesure, la salle s'est vidée. La soirée a fini tristement, quand Aurélie et Mika sont partis. Enfin, tristement ! C'est parce que les moments que nous avons passés ensemble étaient trop bien, que c'était triste. Bon, j'arrête là avant de noyer mon clavier si j'y repense trop. Préparez-vous, la journée de demain aussi sera riche en larmes !

C'était le Jour 3 : Le début de la fin