mercredi 17 juin 2015

Le Bâtard de Kosigan, tome 2 : Le Fou prend le Roi


Auteur : Fabien Cerutti
Mnémos
421 pages
21€

1340, au cœur du comté de Flandre. Alors que les premiers feux de la guerre de Cent Ans s’allument, le Bâtard de Kosigan et ses Loups se voient confier, par le sénéchal d’Angleterre, la délicate mission de découvrir les tenants et aboutissants d’un complot qui se trame… autour du roi de France.

Une enquête surprenante et extrêmement dangereuse, mêlant trahisons et forces obscures, dans laquelle l’ascendance surnaturelle du Bâtard, habituellement son plus grand atout, pourrait bien se muer en talon d’Achille.

Cinq siècles et demi plus tard, à la fin de l’année 1899, l’enquête engagée par le lointain descendant du chevalier tente de faire la lumière sur l’inexplicable disparition des puissances magiques. Entre Bruges et Lens, peut-être mettra-t-elle à jour la nature des ombres qui se dissimulent derrière les échos cachés de l’Histoire.



Mon avis :

Après avoir passé un excellent moment avec l'Ombre du Pouvoir, dévoré il y a plus d'un an, j'attendais avec impatience la sortie de ce second tome. Et après avoir rencontré Fabien Cerutti aux Imaginales, l'impatience n'a fait que grandir, tant il est abordable et sympathique ! J'ai fortement encouragé toute personne à portée de voix à repartir avec le premier volume du Bâtard de Kosigan, alors que je devais pour ma part prendre mon mal en patience, Le Fou prend le Roi m'attendant sagement à la maison.

Autant le dire tout de suite : le deuxième tome est tout aussi bon que le premier, bien que légèrement différent. La recette elle, est toujours la même, et elle fonctionne toujours aussi bien. Une fois encore, nous alternons entre une France du 14ème siècle, laquelle diffère sensiblement de celle de notre Histoire car teintée d’éléments de fantasy qui s'imbriquent toujours aussi bien dans le récit et ce d'une façon tout à fait crédible ; et des échanges de correspondances au 19ème siècle, au cœur desquelles le descendant du bâtard et ses amis historiens continuent d'enquêter sur l'héritage de Kosigan et sur la disparition de certains peuples, entre autres...

Nous retrouvons donc le fameux bâtard de Kosigan quelques mois après la fin des événements du premier tome, et le mercenaire n'a pas changé ses façons de faire : nous arrivons en plein milieu d'un sauvetage en apparence héroïque, lequel cache en fait un plan quelque peu plus fourbe, bien sûr. Mais celui-ci ne se déroule pas vraiment comme prévu et finalement, Pierre Cordwain de Kosigan se retrouve au service des anglais, avec pour mission d'enquêter sur un complot au sein du camp français !

Une fois encore, mes connaissances historiques sont bien trop minces pour que je puisse déceler chaque moment où Fabien Cerutti prend des libertés par rapport à notre Histoire, mais dans les grandes lignes, l'immersion est totale tant la frontière est mince entre réalité et fiction. Ici, alors que la Guerre de cent ans est sur le point de débuter, le mercenaire et sa troupe se trouvent, le temps des quelques semaines que dure le roman, pris au cœur d’une enquête palpitante où les particularités du héros et ses quelques pouvoirs transmis par le sang du Vieux Peuple ne seront pas son principal atout, bien au contraire. Car en effet, l'ennemi du bâtard et de ses Loups est cette fois bien plus dangereux que le commun des mortels, mais je ne vous en dirais pas plus !

J'ai été de nouveau embarquée par la plume de Fabien Cerutti, lequel nous plonge dans une intrigue palpitante et passionnante du début à la fin. Le récit est terriblement bien rythmé, difficile à lâcher et ce malgré les coupures provoquées par les allées et venues entre les deux époques. Les deux intrigues complémentaires sont tous aussi agréables à suivre l'une que l'autre, même si le caractère urgent et dangereux de la mission du bâtard me poussait à revenir vers lui avec plus d'impatience, forcément ! De plus, le fait que l'intrigue se déroule sur un temps très court accentue cet effet d'urgence et le roman en devient très difficile à reposer, je vous conseille donc de prévoir du temps pour dévorer Le Fou prend le Roi et ainsi éviter au mieux la frustration qui ne manquera pas de vous gagner à chaque fin de chapitre. Enfin, les personnages sont toujours aussi hauts en couleur, du côté des... j'allais dire « gentils » mais disons simplement : du côté de notre héros et de ses alliés, comme du côté de ceux qui intriguent contre lui. Le bâtard est définitivement un excellent personnage, remarquablement bien dépeint et très agréable à suivre.

Forcément, je suis conquise. La fantasy imbriquée dans le récit comme si elle faisait partie intégrante de l'Histoire, de par les apparitions de peuples et de races fantastiques côtoyant les humains dans une Histoire où ils sembleraient ne pas avoir leur place est vraiment le point qui m'a le plus marquée dans ce roman (tout comme dans le précédent) et je ne peux que m'extasier devant le travail de l'auteur à ce sujet. D'autant qu'au 19ème siècle, les protagonistes sont comme nous, et ils sont déroutés face aux révélations du bâtard à ce sujet...

Me voilà donc une fois encore tout à fait ravie de ma lecture du Bâtard de Kosigan, ce second tome m'ayant tout autant plu que le précédent. J'ai vraiment hâte de voir où Fabien Cerutti compte nous emmener avec le troisième tome à venir (dans si longtemps...) et je serai bien sûr au rendez-vous ! Je remercie la maison d’éditions Mnémos, ainsi que Babelio, pour leur confiance et pour le très agréable moment de lecture que j'ai passé grâce à eux. Quant à vous, précipitez-vous, si vous ne l'avez pas encore fait !


lundi 15 juin 2015

Imaginales 2015 : Dimanche 31

Dimanche 31 :

Et déjà, le dernier jour... Le matin, Justine s'en va. Nalex, Matthieu et moi l'accompagnons à la gare et les adieux sont déchirants, une fois de plus. Binômeuuuuuuuh ! Je suis inconsolable sur le chemin du retour, et seul un maxi pain au chocolat offert par Matthieu me fait enfin arrêter de pleurer...

Nous rentrons à la maison, parce qu'il ne reste plus qu'une heure avant le déjeuner avec Robin Hobb. Là, nous disons un au revoir express au colocataire-confrère arpenteur Romain qui s'enfuit avec Magali lorsque les larmes reviennent, et c'est un peu dans un état second que je rentre dans la voiture pour aller vers le resto.

Nous arrivons vingt bonnes minutes à l'avance, et nous attendons dehors. Ellen, toujours aussi belle et bien parée, arrive aussi et nous patientons ensemble, jusqu'à ce que Robin Hobb arrive à son tour, accompagnée du très sympathique Jean-Luc Rivera. Alors qu'il entre pour prévenir de notre arrivée, nous papotons avec Robin. Je lui demande si Kat va se joindre à nous, et elle m'informe qu'elle a donné une journée off à sa fille afin qu'elle souffle un peu et visite la ville. J'en profite pour placer que j'en suis désolée, et je renonce à ma première idée de conversation : les post-it. Dommage !

Le monsieur ressort et nous annonce que tout le monde est déjà là et n'attend que Robin Hobb. Nous entrons et là... J'avoue être un peu surprise et vaguement déçue. Lorsque je m'installe, je suis assez loin de Robin et j'ai beaucoup de mal à l'entendre. Nous sommes 20, la table est en long, Robin a une petite voix et nous sommes dans un resto bondé où le brouhaha est incessant.

L'adorable Jean-Luc propose dès le début que nous changions de place quelques fois au cours du repas. Joie ! Et le déjeuner commença. Je dois avouer que je ne me souviens plus de ce que j'ai mangé, si cela vous intéressait. Ce dont je me souviens, en revanche, ce sont des larmes de Hélène Ptitelfe, en écho aux miennes. Nous étions toutes les deux extrêmement émues et j'avoue que j'ai été rassurée et touchée par sa présence ! Je la remercie d'ailleurs pour son superbe vlog où l'on peut me voir rire et faire des blagues nulles à Robin

Au début du repas, les quelques questions qui sont posées par les filles de gauche sont assez impersonnelles et concernent beaucoup les futurs romans de Robin Hobb, et je ne suis pas trop déçue de ne pas entendre : elle a déjà donné les réponses à ces questions aux conférences où je suis allée, ouf ! Je suis en revanche à moitié couchée sur mon adorable voisine de table lorsque Irène pose ses questions, et nous apprenons par exemple que Robin Hobb se bat pour qu'il n'y ait pas que de la fantasy américaine en rayon aux USA : cool !

Vient enfin le moment où Robin change de place et là, c'est la folie : elle est juste à côté de moi. Non seulement je l'entends très bien, mais je peux même lui parler ! LUI PARLER ! Là, la conversation devient tout de suite plus cool et moins formelle : Ellen lui demande des conseils pour un premier roman et Robin lui répond humblement : « Écris tous les jours. Termine toujours ce que tu as commencé. Ne jette jamais rien. Et envoie le travail fini aux éditeurs. » Elle nous raconte aussi qu'elle a envoyé son premier manuscrit à 18 ans, mais n'a été publiée qu'à 30. ça fait réfléchir, c'est sûr !
La joie à l'état pur. Et la crispation, un peu.
À un moment, ma très gentille voisine du début offre des chocolats à Robin, qui s'extasie et nous raconte qu'elle a reçu plein de choses adorables. Mais pour moi, c'est la douche froide. Mes cadeaux sont restés dans ma chambre ! Matthieu se charge de téléphoner à nos hôtes, histoire de voir s'ils peuvent nous les déposer dans la journée. J'essaye de me reprendre, mais je suis à deux doigts de pleurer devant ma stupidité... Bref ! Je finis par décider de ne pas me gâcher ce merveilleux moment, et je profite d'avoir mon auteur favorite à côté de moi. Nous plaisantons, parlons de tout et de rien et elle finit par nous montrer des photos de ses poules et de ses chatons. Ce fut un moment magique et exceptionnel que je n'oublierai jamais et qui me donne encore les larmes aux yeux. Pfiou !

Le moment est si agréable que nous partons en retard. Jean-Luc Rivera nous demande avant de partir de parler autour de nous du fait que les déjeuners devraient être fait en privé, pas dans des restos bondés, et je dois admettre que sur les vingts personnes présentes, la moitié n'a dû pratiquement rien entendre... Je fais un bout de chemin avec Robin Hobb, lui disant que j'ai oublié les cadeaux mais que je les lui apporterai cet après-midi. Elle me répond « Ce n'est donc pas la dernière fois que je te vois ! Tant mieux ! » #tropdegentillesse

Nous rentrons juste à temps pour dire au revoir à Alexis, qui nous quitte. Je pleure encore beaucoup, même s'il plaisante jusqu'au bout, le bougre ! Avant de partir, il me fait un beau cadeau : il me laisse le kakemono de sa saga, qui trône fièrement dans mon salon (jusqu'à ce que Matthieu craque. Mais pour le moment, il reste!) et nous lui faisons des signes d'adieu alors que la voiture de Nalex s'éloigne avec lui (après m'avoir laissé mes cadeaux pour Robin) et je me dis que je vais enfin pouvoir respirer... AH BAH NON. Pascal, Pascalou, l'arpenteur numéro un dans nos cœurs, l'adorable Pascal s'en va lui aussi. Là aussi je m'effondre et je ne suis pas la seule ! Big up Pascal ♥

Le retour au salon se fait tristement, mais je tombe bien vite sur Adrien Tomas. C'est qu'il me reste trois auteurs à voir, en fait ! Nous plaisantons sur sa pancarte modifiée et enrichie en H et il nous avoue que c'est là l’œuvre de Marika Gallman, avec qui il se dispute sur l'orthographe de certains noms. Je lui donne bien sûr raison, histoire de lui faire plaisir alors que je lui tends gentiment mon exemplaire de Notre-Dame des Loups. Céline (ma copine de Marseille) me rappelle alors devant le monsieur que nous l'avons lu ensemble à voix haute en alternant les chapitres jusqu'à fort tard dans la nuit, c'est dire si le roman est prenant... Et je rappelle aussi à Adrien Tomas sa vilaine blague à Nabil Ouali, quand il a tiré sa chaise et que le pauvre a crié telle une demoiselle en détresse. Pas cool. Mais franchement rigolo.

Nous repartons vers une conférence, après avoir fait un crochet par le stand de Céline Landressie et de Patrick Mc Spare. L'erreur. Je serais arrivée à toutes mes conférences en retard à cause de lui ! Bref, la conférence Les Dragons... Mythiques et fabuleux ? Aurait pu être un franc succès grâce à Robin Hobb, Xavier Mauméjean et Pierre Pevel, mais elle a été un tout petit peu gâchée par la quatrième intervenante (dont j'ai oublié le nom) qui partait toujours très loin, voire même un peu trop loin, et surtout pendant très longtemps et très fort. Mauvaise élève, je commence à envoyer des sms à Supy et Flora, qui m'avouent être à la même conférence, au premier rang, et qui me disent souffrir elles aussi. J'ai bien gloussé et j'ai fini par perdre le fil mais tant pis : l'idée, c'est de choper Robin Hobb à la sortie.

Quand la conférence finit, je me précipite sur l'estrade (une gueu-din, la fille) et je commence à dire à qui de droit que j'ai des cadeaux à offrir et que Mme Hobb est au courant (ça pesait la classe, je vous jure) et une dame me répond alors que non, pas tout de suite, c'pas possible, là on doit urgemment faire les photos presse. Or Robin Hobb écoute attentivement son traducteur qui lui rapporte toute la conversation et elle me propose alors de venir avec eux et ELLE ME PREND PAR LE BRAS ET NOUS PARTONS. Bras dessus, bras dessous, tralalala, tout ça. J'ai apparemment gémi d'après les personnes alentours, mais je crois plutôt que j'ai totalement assumé mon swag (je mens)

Personne ne boucle le bolduc comme moi, Robin en est toute émue.
Nous assistons donc à la séance photo la plus étrange de l'univers (en fond, des bonhommes de cellophane semblant se reproduire avec des arbres, en premier plan, des escrimeurs en position « accroupie mais je tends mon épée vers toi » … aaaah, l'art de la photo) et je vais finalement offrir mes cadeaux à Robin. Pour les curieux, je lui ai offert des navettes au chocolat et des olives au chocolat (le pouvoir du chocolaaaaaat!) et un petit carnet avec un dessin du Fou, un de ses personnages. Sur une idée originale de Sae ♥ merci encore, d'ailleurs !

The Fool, pour Robin Hobb. J'ai rajouté un petit mot par la suite.
Elle m'a remerciée et a semblé très touchée, alors qu'elle doit recevoir à peu près 200 cadeaux à la minute. Et elle m'a proposé de venir au pot de fermeture des Imaginales, le soir-même, mais je n'ai pas pu y aller. Ainsi donc, ce fut la dernière fois que je vis Robin Hobb et cela reste toujours totalement irréel à mes yeux. C'est une dame très humble, patiente et profondément gentille. Et je me trouve vraiment très chanceuse d'avoir pu partager tant de moments avec elle.

À peine rentrée, je dis à Matthieu « je DOIS voir Erik L'Homme. » lequel n'était JAMAIS là, chaque fois que je passais devant son stand et … Cette fois, c'est la bonne, il est enfin disponible ! Joie ! Je n'ai lu que de lui sa saga A comme Association, en collaboration avec Pierre Bottero, et je tente de le lui expliquer. Sauf qu'à l'évocation de Bottero, les mots se coincent dans ma gorge et je me mets à presque-pleurer. Je m'excuse en bafouillant de remuer le couteau dans la plaie et Erik L'Homme me répond adorablement, parvient même à me faire rire. Je lui dis alors que j'aurais voulu lui prendre la trilogie des Étoiles, en rupture de stock, et il me répond que je devrais commencer avec Phaenomen, qui était la saga que Pierre préférait. Mais elle est aussi en rupture, malheureusement pour moi ! Je le quitte encore toute chamboulée, et je vais voir le dernier auteur que j'ai prévue de voir : Stefan Platteau.

Je suis toute gênée de ne pas avoir lu son roman, d'autant qu'il me fait très envie. Je lui révèle aussi que si je ne l'avais pas déjà, je l'aurais pris après l'avoir entendu en conférence. Nous papotons et je suis à nouveau charmée par cet auteur, qui est ravi de discuter avec moi malgré le fait que je n'ai même pas lu son livre. Vraiment adorable ! Et me voilà repartie avec le dernier roman de ma valise dédicacé et la sensation d'en avoir enfin fini.

Mais la journée n'est pas terminée ! Je ne sais plus du tout à quelles heures sont parties les copines, mais j'ai dit au revoir à Supy, Flora, Christel, Ellen et les autres et à chaque fois je n'étais pas du tout bien, niveau lacrymal. Note pour l'année prochaine : plus de mouchoirs. Mais je retiens le moment où Flora nous a snobé grave en lançant un « désolée, j'ai rencard ! » avant de se casser boire un verre avec Matthieu Rivero, tranquille-Émile. Bon, on ne lui en veut pas, surtout qu'il paraît qu'elle s'est copieusement ridiculisée mais jela laisse vous le raconter mieux que moi ici. Je retiens aussi la rencontre tardive avec Johanne, de Livresse des Mots. Raaaah, je regrette qu'on ne se soit croisée qu'à la toute fin, mais nous passons quand même un agréable moment relâche avec Céline-ma-copine et les autres (alors que Matthieu et Flore sont en vadrouille je-ne-sais-plus-où) et la journée aurait pu doucement se terminer ainsi. Oui mais non, parce que je veux faire un dernier coucou à mes chouchous : Patrick Mc Spare et Fabien Cerutti (encore et toujours!) et ce fut l'erreur qui me perdit.

Rappelez-vous de la « brochette des tentateurs » et rappelez-vous que je m'étais promis de ne pas craquer pour chacun d'entre eux... Et là zblam, le destin dans ma tronche. Je le confie à Fabien Cerutti, lequel se met à crier « AH BON ? TU N'AS PAS ACHETÉ L'EXCELLENT ROMAN DE NABIL OUALI ? » et Nabil Ouali de rappliquer aussitôt. Là, le bougre me met le roman dans les mains et me dit « Prends-le ! » avec un grand sourire. Ce à quoi je réponds « Ben, heu, non ! » et là, le fourbe de me répondre « Mais si ! » et là... Rien, je suis repartie avec le livre. Devant ses arguments imparables, je n'ai pu résister. Voilà. JE SUIS FAIBLE. C'est la faute de Fabien. Bon j'ai dû revenir parce que mon livre était imprimé n'importe comment mais Nabil et les libraires ont été trop cool et j'ai eu de la chance, parce qu'il allait partir. Mais il a pu me re-dédicacer un bouquin tout neuf, ouf !

Crédit : Nabil Ouali, pour l'escroc de Kosigan, comme on dit.
Enfin, il ne resta plus que les marseillais, Johanne et Irène et ses deux hommes, tranquilles au coin buvette à attendre patiemment Céline Landressie en observant la fresque se terminer. Et il faut dire qu'elle est fort belle ! Je l'aurais volontiers piquée, si cela avait été humainement possible. En tout cas, Irène et Johanne sont a-do-ra-bles et je passe un super dernier moment dans le salon. Nous sommes crevés et nous repartons finalement assez vite, nous ne restons pas au pot de fermeture. Mais je ne le regrette pas du tout, parce que la soirée s'annonce tout aussi palpitante ! 


En effet, chez Mag et Nalex avec Céline x2, Flore et Matthieu, nous avons fait la fiesta jusqu'au bout de la nuit, à jouer à un jeu démoniaque aux règles subtiles : Esquissé. En gros, il faut dessiner un mot, passer son dessin à son voisin qui doit deviner ce qu'il représente, l'écrire puis le passer à son tour à son voisin pour que celui-ci dessine le mot deviné (qui peut n'avoir rien à voir avec le mot de départ, si le dessinateur est peu talentueux, ou l’interprète un peu nul.) Ainsi, j'ai cru voir un camp de concentration lorsque Céline a voulu dessiner une sortie de secours, par exemple. Voilà, voilà. Puis nous allons au dodo pour la dernière nuit dans le grand nord.

Finalement, nous sommes repartis le...

Lundi 1er Juin

… après des adieux déchirants, encore une fois. Probablement les pires. Je vous aime, vous trois ♥

***

ET CE SERA TOUT ! Je vous passe le retour en voiture, le mcdo en partant où l'on a recroisé Mag, Nalex et Céline qui ont eu la même idée de repas de midi haha, destin, tout ça, et je vous encourage à aller voir mon butin des Imaginales ici, si cela vous intéresse.

Merci à tous les gens que j'ai croisé et qui ont participé à rendre ce séjour parfait. 
Merci aux copines blogueuses, aux arpenteurs, aux auteurs,
à tous les gens qui bossent dans l'ombre sur le salon,
à Matthieu, Céline et Flore,
Et surtout à Mag et Nalex ♥

ON SE VOIT EN 2016 LES GARS !

Enragés

 



Auteur : Pierre Gaulon
Fleur Sauvage
233 pages
16,80€

Et si les histoires de zombies n’étaient que des jeux de miroirs ? Et si le plus effrayant se révélait être au fond de nous ? Jouant avec les codes du récit horrifique, le talentueux Pierre Gaulon (La mort en rouge, Blizzard…) nous livre ici un ouvrage haletant, misant aussi bien sur la psychologie de ses personnages que sur la probabilité des faits. Un grand thriller, doublé d’un excellent roman.








Mon avis :

J'ai été très surprise, et même doublement surprise, lorsque j'ai reçu Enragés. Premièrement parce que je ne m'y attendais paaaas du tout, mais aussi parce que si j'ai découvert Pierre Gaulon, c'est grâce à son premier roman de fantasy : Blizzard, que j'ai vraiment apprécié. Et Enragés, c'est un thriller horrifique où apparaissent des zombies, ce n'est clairement pas ce que je lis habituellement ! Je suis en revanche très touchée qu'il ait pensé à moi, et je le remercie ainsi que les éditions Fleur Sauvage pour cet envoi.

Enragés est un roman très court, à peine 233 pages, et ça aussi, je n'en ai pas l'habitude. Je trouve ça vraiment court, moi qui suis habituée aux pavés, surtout quand on sait que le livre est un one shot. Mais j'ai trouvé le récit plutôt bien géré. Je l'ai lu très vite, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il soit bâclé ou qu'il manquait quoi que ce soit. Je pense que cela est dû à la façon très concise d'écrire de Pierre, que j'avais déjà appréciée dans Blizzard et qui m'a à nouveau plu dans Enragés. Il va droit au but et il a une belle façon de rythmer ses histoires.

En ce qui concerne la thématique, je n'ai pas d'à priori. Je suis ne suis pas une grande lectrice de l'horrifique ou du thriller, je ne cours pas après les romans de zombies, mais j'avoue qu'ils ne me dérangent pas. D'autant qu'ici, le zombie est presque une excuse pour permettre d'aborder d'autres sujets intéressants : l'avenir de l'homme, sa relation avec la nature, l'évolution... C'est un point que j'ai apprécié.

Le récit se concentre sur deux personnages : Lucas et Louis, qui vont vivre la fin du monde chacun de leur côté. Tous les deux à leur façon, ils sont gérés de façon réaliste et crédible, ce qui change pas mal des héros de romans zombiesques qui s'adaptent toujours un peu trop bien et un peu trop vite. En effet, Louis est typiquement le personnage crédible par excellence : lorsqu'il se rend compte de la situation, il reste enfermé chez lui, s'inquiète pour sa famille, tourne en rond, a peur. Il ne sort que lorsqu'il y est finalement obligé, pour pouvoir se nourrir.

Lucas, lui, est un jeune homme un peu plus dans l'action. Une fois encore, son personnage est réaliste : il possède une arme et n'a pas peur de s'en servir. Le fait de devoir gérer une attaque de zombie en France pose ce problème que les USA n'ont pas, et Pierre Gaulon se permet de le résoudre d'une façon originale et tout à fait crédible : le jeune homme pratique le tir à haut niveau, il possède un port d'arme. 

Je n'ai finalement pas grand chose à reprocher à Enragés, si ce n'est le fait que je ne me suis guère attachée aux personnages. Enfin, pas assez à Louis, mais clairement pas du tout à Lucas, même si je crois bien que c'est voulu pour le deuxième. Le problème étant que sans éprouver d'affection pour eux, je ne m’inquiétais pas vraiment de leur sort et je pense que c'est principalement ce qui m'a dérangée.

J'ai donc passé un agréable moment, et ce n'est pas rien pour une lectrice de fantasy pure et dure qui ne sort jamais de sa zone de confort. Si vous aimez les romans horrifiques à base de zombies qui ne jouent pas que sur le gore et le glauque, il y a de fortes chances pour qu'Enragés vous plaise. En attendant, tout cela me donnerait presque (presque, Pierre, la zone de confort, toujours !) envie de découvrir les autres romans de l'auteur... Du thriller, brrr !


mardi 9 juin 2015

Imaginales 2015 : Samedi 30

Samedi 30 Mai :

Samedi matin, nous avons décidé de ne pas aller au salon le matin (et de rater une conférence qui me tentait trop : les mauvais mecs de la fantasy... bouhouhou) histoire de nous reposer un peu mais aussi de nous préparer pour le tournage des interviews des Arpenteurs, interviews que vous pourrez trouver dans le DVD accompagnant l'édition collector (cliquez icipour en savoir plus)

C'était vraiment une super expérience, et je me remercie Mag et Nalex d'avoir rendu ça possible. J'avais demandé à Mag si elle pouvait me maquiller pour l'occasion et, il n'y a pas à dire, elle est vraiiiiiment douée de ses mains. J'en été toute émue et toute chamboulée, mais je n'ai pas pu m'admirer bien longtemps parce que... « ON A BESOIN DE QUELQU'UN DE MAQUILLÉ POUR LES REGLAGES LUMIERES ! » Bon, ben, c'est qu'il n'y avait que moi, Justine et Aurélie passant après entre les mains expertes de Magali. J'ai donc passé un bon moment sous le feu des projecteurs, afin de régler le cadrage, la lumière et le son. Ce fut long, assez gênant (« On peut lui repoudrer le front, là ? » « Parle sans t'arrêter steuplait ») mais finalement très drôle ! Puis l'interview a débuté, les questions posées par Mag. Je n'ai absolument pas répondu à une seule question comme je l'avais prévu, et tout a été bouclé en une seule prise. Coupez ! Au tour de Justine ! J'ai hâte de voir le résultat (mais promettez de ne pas trop vous moquer de la première à passer, siouplait!)

Clap !
Après ça, Nalex nous a déposé au salon et est reparti avec une nouvelle fournée d'Arpenteurs (ce qui fait que j'ai raté pas mal de copines, mais c'est pour la bonne cause!) et nous avons débuté une nouvelle folle journée de craquages dans la Bulle aux Livres (ou « du livre » ou « des livres » ou... ) Mais avant ça, nous avons retrouvé Céline et Flore et nous sommes allés faire nos coucous habituels à Alexis Flamand et Céline Landressie, lesquels étaient toujours overbookés tellement ils ont des fans, la claclasse. Mais nous avons aussi lancé une chasse au trésor : Aurélie avait paumé un livre dédicacé, rien que ça. Et là, miracle ! Céline (ma copine de Marseille, pas Landressie) l'avait vu, abandonné au milieu d'autres, et nous avons ainsi pu réunir livre et lectrice. *émotion*

Ici débuta une journée relativement calme niveau craquage, en fait. Nous nous sommes donc arrêté assez rapidement sur Paul Beorn (enfin, sur son stand, on est pas des sauvages) qui avait déjà une petite file d'attente à faire rougir Robin Hobb, et je me suis empressée de lui prendre Le Septième Guerrier-Mage parce que 1) la couverture est awesome et 2) j'ai adoré son style dans La Perle et l'Enfant. Et là zblaf, le choc : c'est qu'il est jeune, le monsieur ! Je ne veux pas dire par là que je m'attendais à un papi mais... Bon, un peu. Lisez La Perle et l'Enfant, vous comprendrez pourquoi ! Puis je ne suis pas restée trop longtemps pour ne pas ralentir trop la queue et pour ne pas repartir avec d'autres romans... C'est qu'elle est raisonnable ! (C'est qu'elle parle d'elle-même à la troisième personne !)

Nous avons donc remonté la file vers Lise Syven, que je devais bisouter pour Sae (mission accomplie !) et j'ai passé un super moment en sa compagnie. Nous avons papoté looooooongtemps, je lui ai pris le second tome de la Balance Brisée (que j'ai trop envie de lire... Arg ! Trop de tentations!) et là, Nadia Coste est passée lui dire de se presser (je ne sais plus pourquoi, pardon, probablement un truc trop juteux qui aurait fait un super scoop, mais que voulez vous) et j'en ai profité pour lui parler de son roman Le Premier que j'ai lu en LC avec... Sae (qu'est ce que t'es présente dans ces compte-rendus quand même ♥ ) que j'ai beaucoup apprécié, et comme il le fallait apparemment. No spoiiiiiiil ! Ensuite ces deux auteurs plus adorables l'une que l'autre ont dû partir et j'ai continué à longer la file jusqu'à...

Big up Sae !
Gabriel Katz ! Encore ! Cette fois, j'avais mon exemplaire d'Aeternia avec lequel je l'ai frappé (oui, il mérite de souffrir plusieurs fois) qu'il m'a d'ailleurs dédicacé en m'écrivant de ne plus lui faire du mal. C'pas meugnon ? Nous avons encore bien rigolé, j'ai encore eu une super casse-dédi et j'ai été vraiment ravie de le revoir, ainsi que la fameuse... « brochette des tentateurs » ! poke Fabien Cerutti, poke Patrick Mc Spare... toujours !

La tristesse de son regard me ferait presque regretter. Presque.
À ce moment, je crois que j'ai craqué pour chacun d'eux, sauf pour Nabil Ouali, que je fuis donc logiquement comme la peste. Pour l'honneur, pour me dire que j'ai résisté, que je n'ai pas craqué absolument partout. Nous verrons plus tard que je suis faible (spoiler alert) mais là... que voyons nous, au loin ? JAWORSKI EST EN DEDICACE ! Un bisou à Céline, et on repart !

Sans attendre, nous nous plaçons dans la file. Et là, croyez moi, j'ai su ce qu'attendre voulait dire. Une heure et quarante-cinq minutes ! 1H45 à me la péter dans la file d'attente avec mon Gagner la Guerre relié en rupture de stock qui pèse bien 1,5 kg, je vous dis pas ! (ceci est une provocation) (honteuse) Aussi, j'ai pu passer le temps agréablement parce qu'Ellen (Caladhiel) m'y a trouvée ! Youhouuu ! Elle était toute belle,  parée de bijoux très elfe-style qui lui allaient merveilleusement bien. Puis elle est partie et nous nous sommes dit à ce soir... (voir fin de ce compte-rendu) Puis nous avons encore attendu, mais je n'ai pas du tout regretté vu le super moment passé avec Jean-Philippe Jaworski, adorable et drôle, qui personnalise chacune de ses dédicaces et qui prend le temps de parler avec ses lecteurs, même si ceux-ci n'ont lu que la moitié d'un seul de ses romans (mais une grosse moitié!) Je lui ai d'ailleurs demandé de faire attention à ne pas perdre la page, et le curieux est allé voir où j'en étais, pour qu'on puisse en parler « jusque là » , si c'est pas super prévenant ! Je lui ai aussi pris le deuxième tome de Rois du Monde, alors que je n'ai pas encore lu le premier mais même pas peur ! J'ai confiance !

Là j'avoue que je ne sais plus trop comment s'est goupillée la journée, jusqu'à 17h où j'ai assisté, avec Marie-Eva, à la conférence « Entretien avec Robin Hobb » #troplaclasse. Je me suis faite remarquée en arrivant bien à la bourre avec mes Jaworski à la main, et Stéphanie Nicot herself m'a interpellée alors que je m'installais pour me dire à quel point Jaworski c'était le meilleur. Nous avons papoté tranquille-Émile alors que tout le monde était prêt et que Robin Hobb attendait patiemment sur scène. Et ouais, je suis comme ça, je fais attendre les stars. En vrai j'étais toute timide et Mme Nicot faisait preuve de bien plus d'éloquence que moi, mais bon ! Ensuite, bien trois personnes m'ont demandé à voir mon Gagner la Guerre, on sentait bien « l'influence Nicot » sur la chose, haha !

La conférence était très sympa, Silène Edgar a même lu quelques extraits en français du dernier roman de Robin Hobb (spoilers, merde!) et m'a donné envie de le lire. Non pas que je n'en ai pas envie. Il est chez moi depuis sa sortie. Mais j'avais peur, voilà. Je l'ai dit !

Je suis ensuite sortie et j'ai passé un petit moment à prendre l'air avec Matthieu (après deux heures de queue et une heure de conférence, on a besoin de se ressourcer, en traître) puis nous sommes allés faire dédicacer le dernier livre de Robin Hobb que j'avais sur moi : l'intégrale Ki & Vandien. Une fois encore, j'ai rigolé avec Kat et j'ai bredouillé des phrases incompréhensible devant Robin Hobb. Puis elle m'a dit « On se voit demain au déjeuner ! » et j'ai trouvé ça juste énorme. É-NO-RMEUH.

Je ne sais plus du tout à quel moment j'ai vu Flora, mais ce fut un moment plein de cris de joie et je crois même m'être laissée aller à un geste d'affection (il y en a des pistonnées, je vous dit pas) et tout comme avec Ellen, nous nous donnons rendez-vous le soir. Après réflexion, les demoiselles parlaient peut-être du meet-up blogueuses que j'ai complétement ZAPPÉ comme la tête en l'air que je suis. En tout cas, moi je parlais... de l'apéro-Arpenteurs !

Nous sommes ensuite rentrés nous rafraîchir, la soirée apéro-Arpenteurs (j'ai essayé de faire un jeu de mot avec ça, je sens qu'il y a quelque chose à en tirer, mais rien à faire, je bloque !) s'annonçant magique. Encore une fois, je vous conseille d'aller voir les photos d'Aurélie, parce que moi, je me suis contentée de prendre les pires possible... 

Je crois que c'est vraiment la meilleure photo que j'ai prise. Pardon, Supy ♥
 La soirée était très réussie, j'ai adoré chaque instant. J'ai pleuré dès le début lorsque Ellen m'a offert des chocolats TROP BONS (il n'y en a plus. Genre depuis le premier jour. Merciiiiii ♥) et j'aurais voulu que la soirée dure bien plus longtemps, que je puisse vraiment profiter de tout le monde ! Il faut dire que mon cerveau avait complètement relâché la pression, que j'ai passé mon temps à nourrir Supy (non mais moi non plus je comprends pas), à bombarder Flora avec des bouchons en liège (non vraiment, il n'y a aucune explication rationnelle) et à tenter de prendre Alexis en photo en traître (bon là, c'était parce qu'il avait pas pris son chapeau)

Tout le monde a fini par rentrer et, au fur et à mesure, la salle s'est vidée. La soirée a fini tristement, quand Aurélie et Mika sont partis. Enfin, tristement ! C'est parce que les moments que nous avons passés ensemble étaient trop bien, que c'était triste. Bon, j'arrête là avant de noyer mon clavier si j'y repense trop. Préparez-vous, la journée de demain aussi sera riche en larmes !

C'était le Jour 3 : Le début de la fin


samedi 6 juin 2015

Imaginales 2015 : Vendredi 29

Vendredi 29 :

Le lendemain, nous nous levons à l'aube : c'est que Céline doit être aux Imaginales dès l'ouverture ! (Il faut dire que j'ai une notion de l'aube toute relative) Et nous partons tous ensemble vers de nouvelles aventures ! *jingle plein d'entrain*

La journée commence bien, je tombe sur Cindy Van Wilder et je m'empresse de lui dire tout le bien que je pense de sa génialissime saga, et sous le coup de l'émotion, nous prenons même une photo. La classe !
Oui, j'ai pleuré devant tant de gentillesse ! Big up à Cindy
Cependant, j'avais une mission, confiée par Bouchon et Kevane... Je devais aller punir Gabriel Katz pour les souffrances qu'il nous a fait subir ! Sans attendre, je suis donc allée... acheter la Maîtresse de Guerre. Il faut croire que j'aime ça, souffrir. Mais je n'ai pas trahi mes copines, non ! J'ai fait mon devoir !
Vous êtes vengés, tous !
Je suis ensuite restée dans les parages pour ma seconde mission : Rapprocher Patrick Mc Spare et Céline Landressie, qui allaient participer à la même conférence le jour-même, à 15h. Mission accomplie avec succès, les deux se sont si bien entendus qu'ils se sont fait remarquer sur scène... Mais nous y reviendrons. Je suis repartie avec Comtesse Bathory et un retard de vingt minutes à la conférence à laquelle je voulais assister. Patrick Mc Spare est quelque peu bavard, il faut dire ! Mais adorable, et probablement un de mes coups de cœur auteur de ces Imaginales.

À 11 heures ...et quelques donc, nous sommes arrivés à la bourre à la conférence : La lutte du bien contre le mal... un archétype majeur de la fantasy ? Avec Fabien Cerutti, Brent Weeks, Stefan Platteau et Thomas Geha. Heureusement que j'avais déjà les romans de Fabien et Stefan, sinon... j'aurais craqué une nouvelle fois ! Je pense que Manesh sera une de mes prochaines lectures, je meurs d'envie de me lancer, là !

En sortant, j'ai vu qu'il n'y avait pas grand monde qui attendait de voir Robin Hobb, j'en ai donc profité pour aller la voir avec mon exemplaire de l'Assassin Royal, ainsi qu'avec celui de Kevane. Je suis habituellement mal à l'aise à l'idée d'apporter plus d'un livre, mais pour toi Bouba, je l'ai fait ! Cette fois, lorsque Kat, la fille de Robin, nous a donné les post-it pour que nous puissions écrire nos noms dessus, je savais qui elle était et j'en ai profité pour papoter avec elle... Et nous avons un point commun de fou : les post-it, une passion dévorante et complétement nulle ! Quand mon tour est finalement arrivé, j'ai encore été très émue mais j'ai réussi à dire à Robin Hobb que nous allions partager un déjeuner dimanche... avant de m'effondrer lorsqu'elle m'a reconnue. Bon.

J'ai alors eu une chance énorme et j'ai pu glisser tout de suite vers Brent Weeks, me procurant le superbe simili-cuir de l'Ange de la Nuit. Je l'ai fait dédicacer, ainsi que l'exemplaire de Sae (tout pourri, pas simili-cuir bouh !) et nous avons bien rigolé sur le fait que j'utilisais les même post-it que pour les romans de Robin Hobb, que ce n'était qu'un gros profiteur de post-it (Ah, qu'est-ce qu'on s'amuse grâce aux post-it !) Je lui ai aussi dit qu'il m'avait fait rire lors de la conférence et que je me sentais donc obligée de prendre son livre, et nous avons encore ri parce qu'il m'a prévenu que, malheureusement, le livre n'était pas drôle. Et là j'ai été super frustrée de pouvoir si bien parler avec lui, alors qu'avec Robin Hobb mon anglais était parti en vacances ! DAYUM !

Je ne sais plus à quel moment j'ai vu Fabien Cerutti, parce que pour tout vous dire, comme pour Patrick Mc Spare et d'autres de « la brochette des tentateurs » je l'ai revu de nombreuses fois, tant il était drôle et abordable. Il a même réussi à faire lire Matthieu ! Et oui, Monsieur Cerutti, Matt est en train de lire le Bâtard ! Pari gagné ! Bon donc, ici aussi j'ai vaguement obligé tout le monde à acheter son roman. De façon menaçante et répétée. Mais c'est pour la bonne cause.

Nous sommes repassés voir Céline sur son stand plusieurs fois dans la journée, et l'une de ces fois, nous avons croisé un couple accompagné d'un bébé qui repartait avec l'Héritage des Rois-Passeurs de Manon Fargetton (assise à côté de Céline, donc) Je les ai alors verbalement agressé en exigeant de savoir qui ils étaient, immédiatement ! En vrai, j'avais cru reconnaitre Irène et son mari, de quelques-dragons. Des copains arpenteurs, ça ne se laisse pas fuir comme ça ! Et nous nous sommes recroisés quelques fois, après ça. C'est qu'Alexandre (le bébé) avait beaucoup à nous dire !

Je suis aussi retournée voir comme promis Estelle Faye avec mon Éclat-de-givre-en-cours-de-lecture-la-honte et une fois encore, j'ai fui avant de la dévaliser. Quelle tentatrice, je vous jure ! Trop sympa, drôle et tout, comment ça se fait pas, attends !

Finalement, la conférence que nous attendions tous commençait à 15h : Raconter des histoires.... écrire sur l'Histoire ? Avec Silène Edgar, Frank Seigneur, Céline Landressie (*cris de groupie hystérique*) et Patrick « tentateur » Mc Spare. Mais avant, nous avons accueilli Alexis Flamand qui venait d'arriver, et j'ai pu enfin lui offrir mon sublime cadeau empoisonné : Le chapeau-Skorj ! Depuis, Alexis et moi-même sommes un peu en froid, vu qu'il oubliait volontairement son chapeau en partant le matin, comme s'il ne l'aimait pas... haha !

L'est pas beau, mon poulpe ?
Ainsi la conférence a commencé et s'est globalement bien déroulée, jusqu'à ce que la gentille médiatrice tente un gros troll et demande à Céline ce qu'elle faisait des codes de la Bit-Lit. Et si la bienséance l'avait permis, je pense qu'elle aurait répondu une grossièreté, à base de "je te les mets" de "bien profond" et d'une partie de l'anatomie quelconque, mais plutôt sous la ceinture. Patrick et Céline se sont fait taper sur les doigts plus d'une fois, à force de rire entre eux et d'oublier les questions. Ah, et bien sûr, même s'il m'avait prévenu, même si j'ai tenté de lutter... J'ai fini par craquer pour les Héritiers de l'Aube. Faiiiiible, je suis !
De vrais enfants !
Le grand événement suivant fut l'arrivée de Supyyyyyy, laquelle a assisté à la conférence aussi, et nous nous sommes retrouvée pour sautiller et pousser des cris de joie, youhou ! En plus, elle m'a offert mon superbe badge-trop-classieux-qui-envoie-du-lourd alors je n'étais que joie et amour !

J'ai une tête de psychopathe qui veut tous vous manger, mais je porte le badge de Supy, donc bon, big up et transition :
Puis nous sommes allés voir le très attendu Pierre Pevel, enfin ! Flore, Aurélie et moi-même avons craqué pour la sublime trilogie des Enchantements d'Ambremer illustrée par Coliandre (faibles, vous avez dit faibles?) et nous avons une fois de plus passé un super moment dans ce lieu de perdition qu'est « la brochette des tentateurs » (de Céline Landressie à Pierre Pevel, en passant par Manon Fargetton, Patrick Mc Spare, Nabil Ouali, Gabriel Katz et Fabien Cerutti... La perdition !) eeeet je crois que c'est tout, pour vendredi. Enfin, c'est tout sur le salon...

...Car le soir c'était restoooo ! Nous nous sommes retrouvés en petit comité arpenteurs/auteurs/autres et ce fut super fun et trop bon ! On a pu parler de La Dernière Terre, bien rigoler et une fois encore, passer un moment tout à fait parfait. On dirait une pub tellement tout est beau, mais c'est vrai : Les Imaginales, c'est le monde des Bisounours, promis !

Crédit photo : Aurélie et la madame du Memphis. En même temps, une photo bien prise, c'était forcément pas la mienne.
C'était le Jour 2 : Le retour du come back.
Ici le Jour 1 : Le début du commencement...
Et à demain pour le Jour 3. Qui n'a pas encore de titre. Love

vendredi 5 juin 2015

Imaginales 2015 : Jeudi 28 mai

L'affiche des Imaginales 2015. Pas trop mon style, mais bon !
Et voici donc l'article que vous attendiez tous (ou pas, hein) à savoir : le compte-rendu de mes Imaginales 2015. Alors oui « mes » Imaginales à moi, je préfère préciser dès le début, parce que cet article sera informel au possible et plein de joie et d'amour. Soyez prévenus !

Les Imaginales, j'attendais d'y aller avec une impatience folle. Cette année, c'était ma première fois et je l'espère vraiment, vraiment, pas la dernière. J'ai passé un merveilleux moment hors du temps et le retour à la réalité fut rude et terrible. Seules les présences de Matt et de mes deux bébêtes ont rendu la chose acceptable, sinon je pense que je me serais enroulée dans mon plaid dans une boule de tristesse infinie. J'ai adoré chaque instant passé là-bas, chaque personne rencontrée à Épinal, chaque auteur avec qui j'ai eu la chance d'échanger quelques mots. Tout, tout, tout. Allez, je me mouche un coup, et je vous raconte tout !

Mercredi 27 Mai :
(ou le jour inintéressant)

Ceux qui me suivent sur facebook ont pu le constater en live : je suis désorganisée à mort. À quelques heures du départ, ma valise était à moitié faite, je n'avais pas réussi à faire ma sélection de livres à emporter, je n'avais pas fait mon badge... Mais à côté de ça, Matt et moi avions préparé une petite centaine de sandwiches pour la troupe, des chips, de l'eau et plein de trucs trop cool, donc ça allait, c'était pas non plus trop la lose. À 22h, je suis allée me coucher et à minuit et demi, je me suis levée pour accueillir Céline* qui ne pouvait arriver plus tard (ou tôt?)

Jeudi 28 Mai :

Nous avons tranquillement fini les valises et checké 212 fois la liste des choses à ne pas oublier (Les cadeaux, les cadeaux!) puis nous nous sommes mis en route dès que Flore est arrivée avec Io, la Floremobile. Non, je mens, nous avons d'abord lancé une partie de Tétris grandeur nature dans le coffre, avant d'accepter notre défaite : une des valises ferait le voyage au milieu du siège arrière, la bougresse.

Il était quelque chose comme 2h30 du matin lorsque Céline* a démarré, et si tout a commencé en chansons et autres expressions de joie, j'ai vite sombré comme la pseudo-narcoleptique que je suis. On repassera pour le soutien aux copines qui conduisent... Je ne me suis réveillée que momentanément lors des arrêts essences/changement de conducteur pour finalement rester éveillée la dernière heure (alors que mes trois copains de route n'avaient pour la plupart pas dormi du tout... outch!)

Vers 10h30, nous arrivons à l'hôtel de Céline* et Flore et là, c'est le drame : elles ne pourront avoir leur chambre qu'à 14h et nous nous retrouvons donc coincés si près du but... Mais c'était sans compter sur nos héros : Mag et Nalex, qui étaient à deux minutes en voiture (au McDo. Vous verrez, c'est redondant comme lieu). Après quelques échanges larmoyants (de ma part, bien sûr) et quelques blagues bidons dues à la fatigue, Mag et Nalex rentrent chez eux avec nos valises, nous laissant aller profiter du salon. Frustraaaant ! Mais je me dis qu'on profitera bien d'eux le soir ♥

Vers 11h, nous nous garons sur une place « marseillaise » à savoir, une place que nous seuls pouvons voir ainsi, et nous nous dirigeons, sautillants (non, okay, ça ce n'était que moi, encore une fois) vers l'entrée des Imaginales ! Je n'ai pris AUCUNE photo ni de l'extérieur, ni de l'intérieur, comme l'handicapée de l'appareil que je suis et je m'en excuse. Mais le peu de photo que j'ai vaut de l'or... Ceci dit si vous voulez voir des photos, je vous invite à aller voir les articles de mes copines Aurélie et Flora qui elles, ont fait leur boulot.

J'aimerais faire une pause ici, pour que nous nous rendions compte ensemble que pour le moment,
après cet immense pavé, nous ne sommes même pas encore DANS le salon. Hum !

Finalement, nous entrons dans la Bulle du Livre, l'endroit où nous allons passer l'essentiel de notre temps. Nous nous sommes donc précipités pour trouver Céline Landressie**, laquelle est vite venue nous saluer et prendre une pause avec nous. Une fois encore, larmes, tout ça, forcément ! Surtout que nous croisons aussi Aurélie et Mika, puis Pascal, puis Justine... Stoooop, #tropdelove ! La jolie petite bande qui se forme dès les premiers instants restera ensemble looooongtemps.

Je ne sais plus comment nous décidons d'aller vers le coin buvette, mais sur le chemin, je freeze : nous sommes à deux centimètres de Robin Hobb et je commence à pleurer (encore, et oui) et à refuser d'avancer. Finalement, je suis traînée à une table où je m'écroule et reprends mes esprits, afin de profiter de la présence de tous les copains avant que Céline** ne retourne bosser. À peine est-elle installée, je me suis empressée de lui prendre Rose Morte au format Milady, même en ayant déjà le grand format. Rose Morte for the win !

À partir d'ici (et peut-être même avant) l'ordre dans lequel j'ai croisé auteurs et copains s'est un peu mélangé dans ma tête, mais je me rappelle plus ou moins des grandes lignes. Ce que je sais, c'est que je n'avais aucun livre sur moi ce premier jour, ils étaient tous dans la valise. Je me souviens donc, en vrac :

D'avoir passé un excellent moment avec Manon Fargetton, rencontrée virtuellement grâce à Book en Stock. D'avoir gentiment poussé les gens autour de moi à prendre L'Héritage des Rois-Passeurs, sans menace aucune, et de lui avoir pris comme prévu le premier tome de June,

D'avoir craqué pour les sublimes illustrations de Maryline Weyl et d'avoir fui avant de dévaliser son stand, aussi adorable qu'elle-même. J'ai tout de même craqué pour un livre sur les Licornes (OBLIGÉE!) et sur un jeu de carte TROP BEAU !
Le jeu des Sept Familles n'a jamais été si beau !
D'avoir tenté d'établir un contact avec Robin Hobb en lui prenant les Aventuriers de la Mer, avant de lui pleurer dessus et d'être si émue que j'en ai oublié de payer le livre pendant bien un quart d'heure (heureusement que Matthieu était là, sans lui j'aurais oublié de payer la moitié des bouquins)

D'avoir promis à plein d'auteurs de revenir les voir avec leur livre le lendemain,
D'avoir papoté avec Justine et Pierre Gaulon juste avant...

En ce premier jour, une seule photo, et d'une qualité médiocre. #mauvaiseblogueuse
...16h, heure à laquelle nous avons assisté à la conférence : Bâtir une série de fantasy... et tenir la distance. Avec Pierre Gaulon donc, Robin Hobb, Estelle Faye et Regys Goddyn. Excellente conférence, la meilleure à laquelle j'ai assisté, je crois. Avec plein d'infos croustillantes de la part de Robin Hobb ! #nospoil

En sortant, je suis immédiatement allée voir Estelle Faye pour lui prendre La Voie des Oracles qu'elle avait si bien vendu (les conférences sont de vrais pièges tentateurs, et je suis trop faible pour y résister...) mais la voyant occupée, nous nous sommes arrêtée devant Samantha Bailly. Ici, Justine m'a offert Souvenirs Perdus pour mon anniversaire (Merciiiiiiii ♥) et nous avons papoté un looooong moment avec elle. Finalement, nous avons pu atteindre Estelle Faye avec qui le moment fut tout aussi agréable, et je lui ai promis de revenir le lendemain avec mon exemplaire d'un Éclat de Givre avant de fuir lâchement devant la tentation du tome 2 de la Voie des Oracles...

Ah oui ! Pendant la conférence, j'ai laissé les enfants dans la bulle de jeux (Matt, Céline* et Flore, donc) et ils ont même été filmés par la télévision à ce moment là, mouahaha ! Et j'ai fini par les y retrouver, luttant pour sauver l'Anneau Unique.

Le soir, Nalex est venu nous chercher : Matthieu, Céline**, Justine et moi-même. Nous avons pu partager un super moment avec nos hôtes, ainsi qu'avec Céline**, Aurélie et Mika, Justine, Pascal et Dolce ! J'ai été plus que ravie de retrouver Mag et Nalex qui ont été plus que parfaits du début à la fin. J'étais si contente de voir qu'avec ma binôme Justine, c'était comme si nous nous voyions tous les week-ends. Rencontrer d'abord, puis si bien m'entendre avec mes deux plus fervents abonnés et lecteurs, Aurélie et Pascal, a été merveilleux. De voir que Matthieu était parfaitement intégré et s'amusait lui aussi m'a remplie de joie. Et retrouver mon adorable Céline** et de mourir de rire non stop toute la soirée a tout embelli aussi. Sans parler de la pâtée que nous avons mis à Nalex sur Mario Kart à 1h du mat' ...

Un premier jour parfait, qui est passé à un de ces vitesses ! Rendez-vous demain pour la suite de nos aventures, avec plus de photos, promis ! :D

Céline* = Céline, ma copine de Marseille
Céline** = Céline Landressie 
Des bisous <3

mercredi 3 juin 2015

Imaginales 2015... Les livres !



COUCOUUUU ! 

        Merci à ma Binôme pour Souvenirs Perdus et à Mag et Nalex pour leurs cadeaux
Les Imaginales, c'était merveilleux, vraiment. Je vous prépare un bel article pour tout vous raconter (enfin, pas tout, certains points resteront dans mon cœur et c'est tout ♥) mais en attendant, je vous propose de voir un peu à quel point j'ai craqué mon slip... 

Car oui, les amis, je n'ai pas été raisonnable. Pas du tout ! Sachez qu'il est impossible (ou alors il faut avoir une force morale hors du commun) de résister aux tentations du salon. Le piège numéro 1, ce sont les conférences. Je n'ai pas pu résister aux douces voix de certains auteurs et... ça craint ! Voyez donc une vue d'ensemble des livres qui ont été apportés et achetés, donc de ce que j'ai dû ramener dans ma valise.

Les plus observateurs d'entre vous remarqueront le kakemono dans le fond. C'est donc celui du Cycle d'Alamänder d'Alexis Flamand, offert par l'auteur à la fin du salon. En gros, c'est la grosse classe absolue

La petite pile à gauche contient les livres que j'avais apporté en dédicace après un tri intensif et douloureux. Et chacun de ces romans est maintenant dédicacé ! Si cela vous intéresse, je pourrais aussi faire un album de dédicaces sur facebook, avec plaisir. Certaines sont très drôles, d'autres m'ont émue. 
à droite, il y a donc la pile des achats/cadeaux/échanges... Et ça fait mal. 

Il manque le premier tome des Héritiers de l'Aube de  Patrick "Tentateur" Mc Spare. Et peut être même d'autres livres... 
 


Je suis aussi repartie avec le gobelet Imaginales (souvenirs, tout ça) et pleins de cadeaux ! Un petit plateau et un verre breton de ma Binôme chérie des chocolats TROP BONS de Ellen La jolie petite broche de Supy et les petites figurines Cahir et Ghent

Merci à vous cinq, vos cadeaux m'ont beaucoup émue. Merci merci merci

Mais je suis surtout rentrée avec plein de merveilleux souvenirs en tête, plein de nouveaux copains et avec la certitude que je ferai tout pour revenir l'an prochain. Merci à tous ceux qui ont rendu ces quatre jours merveilleux. Mais j'y reviendrai bientôt dans un article plus long et plus détaillé... 
Le bisou

mardi 2 juin 2015

Rose Morte, tome 3 : Flétrissures


Auteur : Céline Landressie
L'Homme sans Nom
417 pages
19,90€


Sortie début juin – en avant première aux Imaginales


France, milieu de XXe siècle. Le monde mortel se délite en livrant bataille au IIIe Reich, dont la violence et la cruauté sont sans équivalent. Malmenée par ces horrifiantes évolutions, la société obscure se débat simultanément dans ses propres dissensions.

Loin de s’apaiser, les conflits qui la secouent ont gagné en ampleur, amenant un improbable triumvirat composé d’Artus, Olaf et Raugmundr, a des décisions drastiques. Mais les choses prennent une fâcheuse tournure. En dépit des injonctions de son mentor, Rose n’a alors d’autre alternative que se jeter dans une course contre la fatalité...





Mon avis :


Après avoir eu deux énormes coups de cœur pour les deux premiers tomes de Rose Morte, j'attendais ce troisième tome avec grande impatience, mais aussi avec beaucoup d'appréhension. J'avais toute confiance en Céline Landressie et je savais que Flétrissures serait à la hauteur des précédents, mais je craignais tout de même pour nos quatre héros si charismatiques et si attachants que j'aime énormément. Car Céline nous a habitué à ne pas être tendre avec les personnages de sa saga...

Et ce tome-ci est aussi bon que les précédents, pour ne pas dire meilleur, et ce pour ne pas dire exceptionnel ! À la lecture de ce troisième opus, mon pauvre cœur a été malmené à plusieurs reprises, et je vous conseille vraiment de vous munir d'un bon gros paquet de mouchoirs avant de vous lancer. Car c'est maintenant une certitude, plus l'on s'approche de la fin et plus la saga devient sombre. Flétrissures est le tome central de la pentalogie, un pas de plus vers le dénouement. Le terminer a été un déchirement, mais le lire a été un vrai plaisir.

Bien sûr, je ne vous dirai rien, rien du tout, sur l'intrigue de ce tome... Ce serait criminel ! Parce qu'il m'a complètement prise par surprise, m'a retournée, laissée à bout de souffle, poignardée en plein cœur... Il ne m'a laissé aucun moment de répit et je n'ai pas réussi à le lâcher tant il était prenant. Bien sûr, Céline m'avait déjà volé mon sommeil deux fois auparavant mais cette fois j'ai eu l'impression que c'était différent, que la lecture avait une tout autre saveur. Il m'était vital d'arriver à la dernière ligne pour pouvoir reprendre le cours de ma vie, vous voyez le genre ? Flétrissures est un vrai page-turner impossible à reposer et il s'est doucement mais sûrement placé dans la liste de mes romans préférés de tous les temps !

Pourtant, Céline a pris de gros risques avec ce troisième tome. Ce que je peux vous en dire, c'est qu'une fois de plus, nous voyageons dans le temps et nous découvrons nos héros manœuvrant dans une toute nouvelle époque. Et quelle époque ! Nos héros évoluent dans une atmosphère très angoissante, très sombre. Un moment terrible de l'histoire auquel Céline a rendu un hommage magnifique et criant de réalisme. Non seulement elle m'aura émue aux larmes et emportée dans sa superbe histoire, mais elle m'a aussi étonnamment beaucoup appris

Côté intrigue donc, il n'y a rien à redire, pas plus qu'au niveau des protagonistes. On peut vraiment dire que Vassili brille dans ce tome, qu'il s'impose comme un personnage principal à part entière au charisme inébranlable, qui pourrait presque porter l'histoire seul... même si Rose est toujours aussi flamboyante. Et si elle était déjà exceptionnelle dans les tomes précédents, elle se révèle vraiment dans celui-ci. C'est une des meilleures héroïnes que j'ai eu la chance de croiser, entière, crédible et si forte. Adelphe est toujours le personnage que j'aime le plus. C'est vraiment un jeune homme solaire, qui ne peut que provoquer une affection indéfectible. Flétrissures a réussi l'exploit de le rendre plus attachant encore. Quant à Artus...  Ce tome n'est pas tendre avec lui. Vraiment pas.

Et bien sûr, la plume de Céline est toujours aussi belle, aussi fluide, aussi transcendante. Comme si chaque phrase était porteuse d'un message, comme si chaque mot comptait. Si j'avais été emportée par son style d'une qualité irréprochable lors de ma lecture des précédents tomes, j'ai ici pu voir à quel point cette écriture exquise savait aussi tenir en haleine son lecteur. Mais aussi et surtout décrire des scènes avec tant d'empathie et de force que j'avais l'impression d'y être, au point d'en avoir jusqu'au gout dans la bouche et aux sueurs froides dans le dos. 

Flétrissures est vraiment un excellent roman, une parfaite petite pépite sans aucun défaut. Un concentré d'émotions, de douleur et de beauté. Un troisième tome qui m'aura fait retombée amoureuse de Rose Morte, qui m'aura convaincue à nouveau de la place qu'elle occupe parmi mes sagas préférées. Céline Landressie a réussi a créer une œuvre aussi belle que bien écrite, aussi passionnante que touchante, une saga qui vous emportera irrémédiablement et que vous ne pourrez lâcher en cours de route. Ce troisième tome n'est que la preuve supplémentaire, s'il en fallait une, de l'immense talent de Céline et de la qualité de son histoire. À lire de toute urgence !